Shea Weber a démontré ne pas être pleinement satisfait de la victoire d’hier

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Suite au match d’hier, Shea Weber n’était pas pleinement satisfait de l’effort de ses coéquipiers. Il l’a mentionné après la joute, tel que rapporté par mon collègue Maxime Truman ce matin.

Et il n’a pas tort : même si c’est anecdotique, Carey Price aurait dû se mériter un jeu blanc lors de ce match. Le CH s’est relâché vers la fin et n’a pas eu assez faim pour permettre à son gardien d’aller chercher le jeu blanc.

Je vais vous avouer qu’en tant que gars qui avait prédit un but gagnant de la part de Josh Anderson, d’un côté extrêmement selfish, j’ai accueilli la fin de match d’un oeil différent. Mais outre ça, je suis d’accord avec le capitaine.

Après tout, lui et son partenaire Ben Chiarot ont été là pour leur gardien ainsi que pour l’équipe. Quand ça a brassé dans le coin avec les petits gars du quatrième trio, qui est venu à leur défense? Quand ça a brassé devant le filet, qui était là pour protéger le cerbère? La première paire de défenseurs.

C’est ce qu’on retrouve dans ce texte de Benoît Rioux.

Weber, c’est le genre de joueur qui ne lève pas la pédale. Il s’attend donc, à titre de capitaine, au même genre d’effort de la part de ses coéquipiers.

Et ce n’est pas parce que l’équipe gagne qu’il n’est pas question de passer ses messages. Au contraire.

Au cours de l’entraînement du jour, on aurait dit que le capitaine s’était donné la mission d’effacer une mauvaise performance la veille. Il a mangé les bandes et a forcé ses coéquipiers à se dépasser.

Dans les faits, il était juste lui-même. Il était intense.

Ben Chiarot a expliqué qu’il était toujours ainsi, que c’est sa manière de fonctionner – et que ça explique pourquoi il est le capitaine du club.

Le gars sait qu’il vaut mieux passer ses messages quand ça va bien. À ce point-ci, ce sont des ajustements plus qu’autre chose, question que le CH ne devienne pas trop confortable.

On parle du même gars qui a forcé ses coéquipiers, en arrivant à Montréal, à faire des push up sur la glace après avoir manqué un lancer frappé à l’entraînement. Lui, il a compris qu’on joue comme on s’entraîne.

C’est Claude Julien qui doit être content.