Jake Evans a constitué une belle surprise pour les partisans du Canadien lorsqu’il s’est amené à Montréal pour 16 matchs de saison régulière et pour six rencontres éliminatoires dans la bulle de Toronto l’an dernier. Assez pour qu’on prenne tous pour acquis qu’il était l’homme de la situation au centre du quatrième trio de l’équipe cette année. On avait raison.
Sans être horrible sur la patinoire, il ne nous offre cependant pas la même qualité de hockey cette saison. Vrai, son temps de jeu moyen est limité (11:39, moins que n’importe quel autre joueur de l’équipe). C’était le cas sous Claude Julien et ça l’est toujours sous Dominique Ducharme. Or, Evans doit gagner de petites batailles afin de prouver sa valeur à l’équipe. Présentement, il ne le fait pas.
Son pourcentage d’efficacité dans le cercle des mises au jeu est de 29,6 % depuis le début du mois de mars. C’est horrible! Cette facette de jeu ne lui causait pourtant pas de soucis en début de campagne. Au combiné des mois de janvier et février, la recrue remportait 51,5 % de ses duels.
Le rendement d’Evans en mars est de loin le plus bas de l’équipe. Le pire là-dedans? Il est le seul des quatre principaux joueurs de centre utilisés par l’équipe à avoir vu sa moyenne baisser depuis le début du mois.
| Janvier + Février 2021 | Mars 2021 | |
| Phillip Danault | 50,6 % | 52 % |
| Jesperi Kotkaniemi | 45,1 % | 56 % |
| Nick Suzuki | 42,8 % | 43,8 % |
| Jake Evans | 51,5 % | 29,6 % |
Si l’efficacité de Phillip Danault et Nick Suzuki a changé d’au maximum 1,4 %, on doit noter la progression de Jesperi Kotkaniemi dans cette phase de jeu.
Le jeune est passé de 45,1 % à 56 %. Ce déclic tant attendu pour lui dans le cercle des mises au jeu survient au même moment que son éclosion sur la patinoire dans différentes situations. Il joue en confiance depuis que Dominique Ducharme est en poste.