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Le Canadien complète une transaction avec les Jets

Depuis quelques semaines, on sait que le Canadien est impliqué dans le dossier Paul Stastny. Cependant, le rôle qu’il a pris dans sa future signature prend un visage insoupçonné ce matin…

Le Canadien a fait l’acquisition de Steve Mason, Joel Armia, un choix de septième tour en 2019 ainsi qu’un choix de quatrième tour en 2020 en retour de Simon Bourque.

Grosso modo, il accepte d’accueillir l’impact salarial de Steve Mason, qui sera de 4,1 millions lors de la prochaine saison.Il n’y avait tout simplement plus de place pour Steve Mason à Winnipeg compte tenu de l’éclosion de Connor Hellebuyck et de Michael Hutchinson. Pour remercier le Canadien de cette faveur, les Jets lui cèdent un ailier fort intéressant, Joel Armia.

Armia est un ancien espoir de premier tour ayant été sélectionné au 16ième rang en 2011. C’est un gros bonhomme mesurant 6’3 et pèsant 205, qui possède un coup de patin puissant. Il a de bonnes mains et un excellent contrôle du disque. Même si ce n’est pas un excellent passeur, Armia est un joueur intelligent apte à accepter de lourdes missions défensives en plus de mettre une dose raisonnable de points au tableau. Il a connu sa meilleure saison l’an dernier, accumulant 29 points.

Il n’est pas toujours facile pour les Finlandais de s’adapter aux patinoires nord-américaines. Qui sait, à 25 ans, Armia pourrait toujours s’améliorer…

Sachez qu’il est présentement agent libre avec restriction. Sera-t-il heureux de rejoindre la nouvelle filiale finlandaise de Montréal?

Revenons à Steve Mason. Le Canadien pourrait l’échanger à nouveau en retenant une portion de son salaire au cours des prochaines heures.

Mason détenait une valeur négative à 4,1 millions, mais à 2,05 millions, l’histoire pourrait être différente. Une transaction serait certainement la meilleure option du Canadien. Dans le cas d’un rachat, Mason compterait pour 1 366 667$ sur la masse salariale du CH pour les deux prochaines années.

Il faut croire que le Canadien ne croyait pas trop en Simon Bourque. Ce constat n’est pas nouveau…

Bourque a été laissé de côté plus souvent qu’à son tour cette année. Il ne possédait certainement pas une grande valeur sur le marché des transactions.

Cet échange est-il le début d’une minireconstruction à Montréal?

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