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Wickenheiser veut faire avancer la recherche sur les commotions

On ne compte plus le nombre de fois où l’on a traité du fléau des commotions dans les sports de contact. Un problème qui a défrayé les manchettes dans la NFL et, maintenant, dans la LNH. Encore cette semaine, un ancien de la LNH, Bryan Berard, a ajouté sa voix à plusieurs autres en déposant une poursuite contre la LNH en raison des blessures qu’il a subies à la tête.

Et comment ne pas oublier les Derek Boogaard, Steve Montador et autres histoires tristes du genre?

Une icône du hockey a annoncé hier avoir pris la décision de donner son cerveau à la science pour étudier l’effet à long terme des commotions sur celui-ci : la canadienne Hayley Wickenheiser.

Même si elle n’a jamais eu un diagnostic officiel d’une commotion subie au fil de sa fructueuse carrière, l’athlète raconte un épisode, poignant, où elle a été sonnée alors qu’elle jouait dans une ligue masculine en Suède. Les symptômes qu’elle décrit ne font pas de doutes.

Et pourtant, elle a continué de jouer malgré tout. C’était pour elle une question de survie, pour sa famille, et elle tenait à faire taire ses détracteurs qui voulaient la voir échouer.

Wickenheiser a fait ce choix parce que les femmes sont plus à risques de souffrir d’une commotion à la suite d’un contact. Qui plus est, la période de guérison est plus longue que les hommes. Elle espère démarrer un mouvement pour que d’autres femmes (et hommes) l’imitent, afin que le phénomène continue d’être étudié en profondeur.

Comme le dit si bien celle qui étudie la médecine aujourd’hui, une fois que l’on est partis, on n’a plus besoin de notre cerveau, pourquoi ne pas en faire un don? C’est sa façon d’honorer la mémoire de son ami Steve Montador.

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