Il n’y a pas qu’à Montréal où pour obtenir de la loyauté, il faut s’acheter un chien. Parlez-en à Joe Sakic…
Déjà aux prises avec une brigade défensive minable, le DG de l’Avalanche a appris que son ancien choix de cinquième tour, Will Butcher, n’allait pas s’entendre sur les modalités d’un contrat d’entrée avec l’équipe.
WILL BUTCHER : UNE OPTION POUR LE CH ? Jérémie Camirand https://t.co/26NnKC8Suy via @EnProlongation
— Laurent Gosselin (@GosselinLaur3nt) July 29, 2017
À l’instar de Jimmy Vesey la saison dernière, le récipiendaire du trophée Hobey Baker tourne donc le dos à l’équipe qui l’a sélectionné dans le but de tester son autonomie complète.
Butcher est un arrière gaucher qui se fait valoir par ses talents de quart-arrière sur l’avantage numérique. Mesurant 5 pieds 10 et ne pesant que 186 livres, il ne fera pas frissonner les équipes adverses par ses qualités pour intimider. Il n’en reste pas moins que son potentiel demeure intéressant…
Au point où les partisans du CH devraient réclamer sa signature sur-le-champ? Pas nécessairement…
Plusieurs athlètes universitaires tels que Drew Leblanc et Andy Miele ont mis la main sur le sacre du hockeyeur par excellence de la NCAA au même âge que Butcher sans exercer un réel impact dans la LNH par la suite. Remporter cet honneur n’est garant de rien…
D’autant plus qu’il est plutôt rare que ces joueurs originaires des États-Unis tournent le dos à leurs formations d’origine pour aboutir au sein d’une formation canadienne.
Lors de ces négociations, les joueurs se penchent souvent vers les équipes qui sont en mesure de leur promettre d’importants rôles dès leur signature. Est-ce vraiment idéal d’offrir ça à un défenseur qui n’a pas fait ses preuves dans la grande ligue, alors que le CH mise déjà sur neuf arrières sous contrat?
Poser la question, c’est y répondre!