Dans n’importe quelle organisation, peu importe le motif menant au départ d’un employé important, l’émotivité ne peut pas occuper longtemps l’esprit des dirigeants : ceux-ci doivent se rallier et analyser comment palier à cette perte.
Abordons donc la même attitude : Andrei Markov a quitté le Canadien. C’est une fatalité. Passons à autre chose et analysons comment combler le rôle qu’il occupait à Montréal.
Le blogue Fanadiens a ciblé une petite interrogation que Claude Julien devra se poser au camp d’entrainement : octroiera-t-il le titre d’assistant capitaine à un autre patineur à la suite du départ de son général?
Qui remplacera Andrei Markov comme adjoint au capitaine ? https://t.co/LJ4FdvQ8Dy pic.twitter.com/Lv4jA7h2Zz
— Le 7e Match (@Le7eMatch) July 28, 2017
Il faut garder en tête que le Canadien emploie quatre assistants depuis quelques campagnes, ce qui est plutôt inhabituel au travers de la LNH. Broder un A en permanence sur le gilet de Shea Weber puis offrir en alternance à Brendan Gallagher et Tomas Plekanec selon l’endroit où est disputée la partie demeure une option respectable.
Toutefois, une équipe bâtie sur le caractère et le leadership devrait être fière de démontrer l’existence de plusieurs candidats de qualité aptes à assister Max Pacioretty, non? Voici quelques prétendants au titre :
Karl Alzner : Le nouveau venu a toujours été reconnu pour sacrifier son corps pour la cause. Il n’a jamais occupé ce rôle à Washington, mais disons qu’on pourrait comprendre pourquoi Marc Bergevin voudrait lui offrir cet honneur après lui avoir cédé une quantité massive de billets verts.
Jeff Petry : Avec tous les mouvements effectués par l’état-major de l’équipe, Jeff Petry est le plus ancien de la brigade défensive. N’étant pas le plus bruyant, il mène par l’exemple. Si le Canadien opte pour celui-ci, il obtiendra un assistant formé dans le même moule que son prédécesseur.
Andrew Shaw : Probablement l’option la plus logique. Marc Bergevin a cédé deux choix de repêchage intéressants pour mettre la main sur un joueur dont le leadership et l’intensité n’étaient pas à remettre en question. Conséquemment, il devrait mériter le titre, non? Ses pénalités couteuses et ses excès d’agressivité pourraient amener une remise en question de la qualité de sa candidature.
Alex Galchenyuk : Cette option a été amenée par Daniel Vanier, l’écrivain du texte cité plus haut. Je peux comprendre l’intérêt d’insuffler une petite dose à Galchy, mais soyons réalistes : les chances de le voir déménager sont plus fortes que celles qu’il obtienne un poste d’assistant, à moyen terme.