Tout n’est pas noir chez le Canadien, preuves à l’appui

C’est sombre au Québec en ce moment. Il n’y a pas de guerre et pas de tuerie de masse, mais lorsque le Canadien se comporte tout croche comme en ce moment, les nuages sont gris foncé dans le ciel. Tout est noir. Aucune zone grise et rien de blanc. Juste du noir. Carey Price n’a pas son étoffe habituelle, la défensive est aussi lente que Hal Gill, l’attaque ne reluit pas, l’avantage numérique somnole… Tout y passe!

Arrêtons un instant. Soyons un peu moins virulents. Du positif, du blanc, si l’on creuse, il y en a. Même si beaucoup de crachats ont été dirigés vers le développement, on est forcé d’admettre que celui-ci demeure moins pire que l’on peut le penser. Charles Hudon et Victor Mete, qui se démarquent un tantinet depuis le lancement de la campagne, sont des choix lointains de l’organisation. Hudon a été l’un des élèves du club-école pendant trois saisons.

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Mete, pour sa part, a bien étudié au niveau junior, lui qui a fait le saut rapidement avec les grands, sans passer par le club-école. À 19 ans, il joue en moyenne 18 minutes 16 secondes par rencontre. Ce n’est pas rien pour un jeunot qui amorce sa carrière professionnelle. La recrue peut se targuer d’être l’un des seuls à bouger ses pieds au sein de ce groupe de défenseurs (avec Jeff Petry).

À ces deux-là, on peut même ajouter le nom de Jacob de la Rose, qui malgré un jeu offensif absent, se démarque par son jeu sans la rondelle. Lui aussi il a été éduqué au sein de l’organisation et aujourd’hui, Claude Julien l’aime beaucoup, ce qui fait en sorte que Torrey Mitchell a perdu sa place.

Vous voyez qu’il y a du blanc… un peu, du moins!

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