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Tout le monde s’améliore dans l’Atlantique… sauf le Canadien

Dans les dernières années, nous n’avions pas trop à nous casser la tête afin de prédire les équipes qui feraient (ou pas) les séries dans la division Atlantique.

En effet, les Sénateurs, les Red Wings et les Sabres sont tous dans la cave depuis plusieurs années. Ces équipes ont respectivement manqué le tournoi printanier pour cinq, six et 11 années consécutives.

Même les Panthers étaient une des plus grandes risées de la ligue, mais ils viennent tout juste de remporter le Trophée des présidents.

Lentement, les choses sont en train de changer dans cette division et ce n’est pas bon signe pour le Canadien. Ces équipes qui étaient dans les bas-fonds depuis des années viennent de s’améliorer de manière drastique, alors que c’est tout le contraire chez le Tricolore.

Ottawa, qui comptait déjà sur un groupe de jeunes en pleine ascension, verra Jake Sanderson, Alex DeBrincat, Claude Giroux et Cam Talbot intégrer son alignement l’an prochain.

Et Pierre Dorion compte encore sur 18 millions $ sous le plafond salarial pour continuer à améliorer son équipe. Pourrait-il aller chercher un joueur comme Matthew Tkachuk afin de donner encore plus de mordant à son attaque? 

On assiste à une situation très similaire du côté des Red Wings. Le groupe de jeune composé entre autres de Lucas Raymond, Moritz Seider et Dylan Larkin continue de progresser, puis Steve Yzerman vient de greffer d’excellents vétérans à ce groupe.

Bien que, contrairement aux Sénateurs, on ne parle pas de vedettes ici, Détroit a mis la main sur d’excellents joueurs de hockey qui rendront cette équipe encore plus compétitive.

Les Sabres, eux, n’ont pas procédé à de grosses signatures, mais après 11 années de misère, tous ces hauts choix mèneront un jour à quelque chose. L’équipe avait fini au cinquième rang de la division l’an dernier et il faut s’attendre à ce qu’elle soit encore meilleure.

Après avoir rejoint Buffalo en fin de saison, l’ancien premier choix au total Owen Power devrait jouer lune saison complète, ce qui devrait aussi aider.

Bien que les Panthers, les Leafs, le Lightning et les Bruins ne se sont pas nécessairement améliorés aujourd’hui, leur noyau reste intact et il faut s’attendre à ce que ces formations restent compétitives.

Où se situe donc le Canadien – qui a terminé la saison au 32e et dernier rang de la LNH, j le répète – parmi toutes ces équipes ? Menotté par le plafond salarial, Kent Hughes n’a pas été en mesure de bouger aujourd’hui. Malgré les acquisitions de Dadonov, Slafkovsky et Dach, l’équipe n’est pas vraiment améliorée par rapport à sa piètre saison 2021-2022.

Le manque d’expérience en défense est flagrant et le deuxième chapitre du tandem Allen-Montembeault risque d’être très difficile.

Sachant que le CH disputera 26 de ses 82 matchs face à une très puissante division Atlantique, il est très difficile d’imaginer un scénario autre que dans lequel le club fini encore dernier.

À moins que Carey Price n’effectue un retour au jeu…

Mais même la division Métropolitaine, que l’équipe affrontera 24 fois, est grandement améliorée.

Les Flyers avaient terminé derniers de cette division, mais avec l’arrivée de John Tortorella, rien n’indique que le club entamera une reconstruction.

Les Devils viennent de signer Ondrej Palat et devraient aussi être meilleurs. Puis avec la signature de Johnny Gaudreau, les Blue Jackets ont envoyé un message clair au reste de la ligue qu’ils souhaitaient être compétitifs.

Bref, les chances que le Canadien finisse dernier dans l’est sont excellentes. Cela devrait permettre à l’équipe de mettre la main sur un haut choix à l’excellent repêchage 2023. Plusieurs personnes rêvent à Shane Wright Connor Bedard. L’alignement actuel du CH ne doit pas trop leur déplaire.

Au moins, il est à peu près impossible que le club termine encore au dernier rang…

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