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Tony Marinaro ne croit pas que Marc Bergevin accepterait de reconstruire

Reconstruire ou ne pas reconstruire: telle est la question.

Le problème, cependant, c’est que je ne crois pas que Marc Bergevin se la pose réellement. Le DG du Canadien adore ses vétérans. On l’a vu pleurer en direct à la télévision lors du point de presse annonçant la signature du dernier contrat de Brendan Gallagher et lors de l’annonce du départ de Carey Price pour le début de la saison.

C’est lui qui a donné le gros contrat à Jeff Petry. C’est lui qui a donné le contrat à Carey Price. C’est lui qui a donné le contrat à Brendan Gallagher. Et selon Tony Marinaro, c’est exactement pour ça qu’il serait très surprenant que Bergevin accepte de reconstruire. Ces gars-là font pratiquement partie de sa famille. Il les aime d’amour.

Mais l’amour et le hockey, ça ne fait pas toujours bon ménage.

Comprenez-moi bien, j’adore Marc Bergevin et je considère qu’il a fait un travail exceptionnel au cours des dernières années. Il a construit une équipe qui s’est rendu jusqu’en Finale de la Coupe Stanley, du jamais vue à Montréal depuis des décennies.

Mais Bergevin est un gars de maintenant.

Il veut gagner au plus vite, question de voir ses vétérans avoir du succès et de ne pas gaspiller leur contrat. Il est allé all in pour la dernière année de Weber et ça a presque fonctionné.

Mais maintenant, c’est le temps de passer à autre chose. Et il faut que le Canadien décide s’il veut entamer une vraie reconstruction ou s’il veut un autre retool. Si c’est la deuxième option, Bergevin est plus que qualifié pour l’emploi. Si c’est la première, cependant, je penche du côté de Tony Marinaro et je crois que ça prendra du changement.

Mais dans les deux cas, je suis d’accord avec l’invité de Tony Marinaro lors du dernier épisode du Sick podcast : il faut qu’on sache où le Canadien s’en va. Parce qu’en ce moment, il semble s’en aller dans un cul-de-sac.

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