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Stéphane Robidas : communication et développement au coeur de son plan

Ce matin, le Canadien de Montréal a annoncé la nomination de Stéphane Robidas comme assistant à Martin St-Louis. Cela faisait quelques semaines qu’on attendait de voir qui allait être nommé pour remplacer Luke Richardson et on a eu notre réponse.

Et à 11h, il s’est entretenu avec les médias.

Il nous a donc été possible d’en apprendre plus sur le processus qui l’a mené à accepter le poste, lui qui venait d’être nommé dans les mêmes fonctions chez le Phoenix de Sherbrooke après un an comme entraîneur des Cantonniers de Magog.

Qu’est-ce que je retiens de tout ça?

1. Robidas est un entraîneur qui semble calme et en contrôle. Il dit beaucoup miser sur la communication, lui qui veut s’assurer que les défenseurs de sa brigade soient à l’aide de lui jaser.

Il affirme qu’avant ses 31 ans, il n’était pas pleinement à l’aise dans la LNH. Avec la jeune brigade du CH, il est clair qu’il va y avoir des questions en masse de la part des jeunes.

2. Ce qui est important pour lui : la possession de la rondelle, la passion, le désir de s’améliorer, les liens à tisser avec les boys et, encore une fois, la communication.

À ses yeux, communiquer avec un jeune du M18 ou de la LNH, ça reste de la communication.

3. Robidas ne connaissait pas forcément Kent Hughes de fond en comble. Ceci dit, son fils Justin, qui évolue à Val-d’Or dans la LHJMQ, est représenté par Quartexx, l’ancienne entreprise de Hughes.

Tout est dans tout.

4. C’est Martin St-Louis qui a contacté Robidas et non le contraire. L’ancien défenseur affirme qu’en jasant, ils ont réalisé que c’était un match parfait, notamment en raison de la communication.

Les deux hommes ne se connaissent pas forcément beaucoup, mais les gars se sont affrontés dans la LAH et la LNH et leurs fils se sont déjà affrontés par le passé. Robidas a aussi affirmé que le fait que les deux soient des Québécois fait en sorte qu’ils se connaissent par la force des choses puisque le monde du hockey est un petit milieu.

5. Questionné sur son expérience derrière un banc, le nouveau membre du CH est conscient que les gars ne débordent pas d’expérience dans la LNH à cet effet, mais c’est le fait qu’il ait été longtemps dans la LNH et son travail effectué à Toronto qui a séduit la direction du Canadien.

Pourquoi? Parce que le CH veut miser sur le développement.

Même s’il va travailler avec tous les défenseurs, il va surtout être là pour aider le développement des jeunes, qui sera du cas par cas. Et à Toronto, quand il était au développement des joueurs, il était principalement avec les défenseurs, ce qui ressemble au rôle qu’il aura à Montréal.

Il va leur montrer comment bien travailler puisque, à l’image des trois autres gars derrière le banc, Robidas est un travaillant.

6. C’est surtout sans la rondelle que les démarches seront prises avec les gars. Ça ressemble à ce que Martin St-Louis avait dit en février au moment de débarquer à Montréal.

Certains aspects du Midget vont s’appliquer puisque le hockey, ça demeure du hockey.

7. L’ancien de la LNH est conscient que les jeunes aujourd’hui ont du talent, mais il est clairement là pour les aider à progresser pour que dans le futur, le club puisse récolter les fruits de ce talent-là.

À Montréal, on ne focus pas sur les résultats dès maintenant et c’est là que son background dans le développement des joueurs à Toronto, suite à sa retraite, peut faire la différence.

8. Outre l’an dernier, quand il était à Magog, Robidas est dans la LNH depuis qu’il a percé à Montréal il y a plus de 20 ans. Il est donc heureux de revenir… et, en plus, de le faire à la maison.

Il veut aider les gars à avoir leur chance, comme Claude Ruel et Guy Carbonneau l’ont fait pour lui.

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