Jake Evans : ça sent la fin suite à ses «adieux» devant les médias

Comme mon collègue Marc-Olivier Cook l’a dit plus tôt cet après-midi, les discussions entre Jake Evans sont au point mort depuis un bon moment.

Un peu plus tard dans la journée, Evans a commenté sa situation actuelle en confirmant tout d’abord ce que nous savions déjà; malgré des pourparlers avec l’équipe, il n’y a « rien de concret » pour l’instant et que ça lui trotte effectivement dans la tête.

De son propre aveu, ce n’est pas une situation facile.

Cependant, c’est un peu plus loin que ça devient plus intéressant alors que le principal intéressé dit :

« Je me sens privilégié d’avoir pu jouer aussi longtemps dans une organisation qui a autant d’histoire. Mais à ce stade-ci, je n’ai aucune idée de ce qui va m’arriver. C’est la réalité du sport professionnel »

Et si on ajoute l’extrait suivant :

« Ça a été un honneur. C’est tellement un endroit amusant pour jouer, c’est tellement un bon endroit pour vivre et je l’ai vraiment apprécié. C’est vraiment un honneur. »

Pas besoin de lire entre les lignes pour voir qu’Evans parle comme un joueur qui s’attend à être échangé.

Or, avec toutes les équipes de la LNH en pause pour la Confrontation des 4 nations, il se pourrait que les directeurs généraux en profitent pour conclure des transactions. Certains clubs pourraient bien avoir un visage différent à la reprise des activités de la Ligue le 22 février.

Et avec ses récentes performances (une seule victoire en neuf parties), il est fort probable que le CH soit vendeur s’il décide de bouger d’ici la date limite des transactions et Evans pourrait être le joueur de profondeur qui pourrait intéresser plusieurs équipes à la recherche de renfort pour les séries éliminatoires.

Kent Hughes exigerait au moins un deuxième choix pour échanger son attaquant.

Est-ce un prix trop élevé pour un joueur de quatrième trio? Cependant, si le CH ne l’échange pas, il court aussi le risque de le perdre cet été alors qu’Evans écoule la dernière d’un contrat de trois ans d’une valeur moyenne de 1,7 million $ par année.

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