En regardant les attaquants actuels du Canadien, on ne peut pas exactement dire que la direction du club aura ce qu’il faut pour être en mesure de tout casser sur le marché des transactions en vue du 8 mars.
Suzuki, Caufield, Slafkovsky, Heineman et Ylönen, si on veut pousser la note, ne sont pas à échanger. Gallagher, Anderson (selon Eric Engels), Dvorak et Armia ne seront pas échangeables. Evans et Pezzetta ne sont sûrement pas intouchables, mais leur meilleure valeur est, à mes yeux, à Montréal.
Stephens doit valoir des peanuts et les blessés (Dach, Pearson, Newhook et Harvey-Pinard) ne devraient pas être échangés. Pearson le sera peut-être… mais si vous étiez un bon club, vous iriez le chercher, vous?
Cela nous laisse donc Sean Monahan. Il est le seul attaquant (je dis bien attaquant puisque David Savard est un gros candidat à la ligne bleue) qui peut vraiment rapporter quelque chose et qui a des chances de partir.
On verra comment le tout va évoluer d’ici le 8 mars.
De plus en plus, il y a des gens qui parlent de l’échanger et d’autres qui parlent de le garder, question de lui faire signer une prolongation de contrat. À moins d’une offre de fou d’une autre équipe, je suis de ceux qui veulent garder Monahan.
Et comme le joueur semble se plaire en ville, l’idée se tient.
Aimeriez-vous que le CH offre une prolongation de contrat à Monahan comme cadeau de Noël? 🤔#CH @belly2020 @begs22 @lapochebleue pic.twitter.com/DksAVj8X7J
— La Poche Bleue Blanc Rouge (@lapochebbr) December 25, 2023
Je suis cependant le premier à me demander ce qui se passera si Monahan veut rester, mais que le DG et lui n’arrivent pas à s’entendre sur les bases d’un nouveau contrat avant la date limite.
En d’autres mots, faut-il le garder à tout prix? Et je le dis dans le sens «à tout coup» et non pas dans le sens du prix à payer.
Vous me direz que l’an passé, il a choisi de revenir à Montréal avant de tester le marché. Même si c’est vrai et même si je suis le premier à reconnaître que c’est sans doute parce qu’il aime jouer pour le Canadien de Montréal, je vois quand même que c’est parce qu’il n’avait pas de marché.
Quand tu signes à (gros) rabais à une dizaine de jours de la fin de ton contrat, c’est que tu sais que les autres équipes ont peur de ton état de santé.
En 2024, il aura la chance de signer un plus gros contrat. Si le CH le garde passé le 8 mars sans le signer, il pourrait bel et bien quitter comme agent libre si Kent Hughes ne lui donne pas ce qu’il faut.
Ce ne serait pas une bonne gestion des actifs, on va se le dire.
Et c’est pour ça que je veux voir le DG commencer à négocier tout de suite avec Monahan. Ainsi, le club saura à quoi s’en tenir dans deux mois et pourra décider quoi faire.
Parce que si le CH est pour le perdre cet été, aussi bien le perdre pour quelque chose au printemps.