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Sean Farrell continue d’impressionner sur la scène internationale

Lorsqu’on parle de la relève chez le Tricolore, le nom des jeunes défenseurs sont souvent mentionnés. Bien qu’ils aient été choisis lors des rondes plus tardives, il ne faut toutefois pas oublier les espoirs en attaque.

Sean Farrell fait définitivement partie de ceux-ci et l’ailier gauche est en train de se bâtir un résumé très impressionnant, surtout pour un joueur choisi en quatrième ronde il y a moins de deux ans.

Farrell est le troisième membre le plus jeune de la formation américaine au Championnat du monde. Il est aussi un des deux seuls joueurs de l’équipe n’ayant jamais disputé un match dans la LNH.

Bref, le simple fait d’avoir été sélectionné dans cette équipe est un exploit.

Faire partie du groupe est une chose, mais produire en est une autre et Farrell a répondu présent jusqu’à maintenant. Ses six points en neuf parties lui confèrent le troisième rang de l’équipe, un seul point derrière le premier.

Les Américains joueront pour la médaille de bronze demain et il aura donc l’occasion de peut-être finir premier.

En demi-finale face à la Finlande aujourd’hui, il a notamment inscrit ce but.

Le natif du Massachusetts avait aussi été invité à vivre l’expérience olympique en Chine cet hiver avec les États-Unis. Il avait, encore une fois, très bien fait alors qu’il avait terminé premier pointeur de l’équipe avec six points en quatre parties.

En raison de sa petite stature (5’9 et 175 livres), il avait seulement été repêché au 124e rang lors du repêchage en 2020.

Mais il faut avouer qu’avec ses deux invitations et performances réussies sur la scène internationale séniore, plusieurs équipes doivent s’en vouloir de ne pas l’avoir repêché. 

À titre comparatif, seulement un autre joueur de cette cuvée (Thomas Bordeleau), fait partie de la formation américaine au Championnat du monde.

Aux Olympiques, seuls Jake Sanderson, Brendan Brisson et Brock Faber, des choix de première et deuxième ronde, avaient été invités.

Farrell est décrit comme étant un joueur très intelligent et doté d’une excellente vision. Il possède un très bon coup de patin et est un très bon fabricant de jeu.

Il y a quelques semaines, le Snake Simon Boisvert l’avait décrit comme étant l’espoir du CH à l’attaque avec le meilleur potentiel.

Lorsqu’il s’alignait avec le Steel de Chicago dans la USHL l’an dernier, il est devenu seulement le deuxième joueur dans l’histoire de cette ligue à obtenir 100 points en une saison (101 en 53 matchs).

Rappelons qu’Adam Nicholas, le nouveau directeur du développement hockey chez le Tricolore, travaillait à l’époque avec le Steel. 

Cette année avec l’Université Harvard il a obtenu 28 points en 24 parties, ce qui lui a conféré le deuxième rang au sein de l’équipe en points par matchs.

En temps normal, le gaucher devrait retrouver le Crimson l’an prochain où il pourra dominer encore plus. Bien qu’Harvard n’évolue pas dans la meilleure conférence, il affrontera tout de même un bon calibre de jeu.

Il faudrait donc s’attendre à ce qu’il fasse le saut avec le Tricolore, ou le Rocket, à la fin de la saison 2022-2023. Ceux qui craignent qu’il ne signe pas avec le Canadien, soyez rassurés.

Les liens semblent être assez fort entre lui et l’organisation du Tricolore. Par ailleurs, il est un bon ami de Cole Caufield, ayant joué ensemble avec le programme de développement américain pendant plusieurs saisons.

Bref, voilà un espoir très explosif qu’on a certainement hâte de voir dans l’uniforme du Tricolore, mais cela ne se fera pas avant au moins un an…

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