Sean Avery n’a jamais eu la langue dans sa poche, et il le sait très bien. C’est controverse après controverse qu’il a mené sa carrière professionnelle de 12 saisons dans la Ligue Nationale, alors qu’il ne s’est jamais gêné pour insulter et critiquer ses adversaires.
L’un de ses commentaires les plus populaires est évidemment celui qui avait mis fin à son périple avec les Stars, alors qu’il avait noté publiquement que Dion Phaneuf était, comme plusieurs autres joueurs, tombé en amour avec son ex-copine (sloppy seconds).
La petite peste avait ensuite été suspendue indéfiniment, et les Stars avaient mis fin à l’entente entre les deux clans.
Dans la nouvelle autobiographie (Offside : My Life Crossing The Line) qu’il a tout récemment lancée, disons que ce dernier a conservé ses vieilles habitudes et a lourdement critiqué plusieurs de ses anciens ennemis, adversaires et personnes qu’il a côtoyés. Alors qu’il était reconnu pour être l’ennemi #1 du gardien québécois Martin Brodeur, au cours de ses belles années, Avery l’a qualifié de briseur de famille salaud qui avait laissé sa femme pour sa belle soeur.
Je me dois d’ailleurs de vous partager ce moment historique dont je me souviens très bien, l’ayant écouté en direct à la télévision lorsque j’étais plus jeune.
Outre le gardien des Devils, l’ancien attaquant des Rangers a également mentionné qu’Ilya Kovalchuk était un «Russe mou qui ne gagnerait jamais rien puisque c’est trop difficile» et que Matthew Barnaby était carrément fou et insensé.
L’autre commentaire assez important qu’il a émis était contre une des personnes qu’il a le plus détesté au cours de sa carrière, John Tortorella. Ce dernier était selon lui un «clown qui était effrayé de son pouvoir chez les Rangers» alors que Sean a toujours été l’un des préférés des partisans, lors de ses deux séjours dans la Grosse Pomme.
Martin Brodeur is a 'dirt-bag' and John Tortorella is a 'clown': Sean Avery takes aim at enemies in new memoir https://t.co/ByjcpScYpS pic.twitter.com/ViKHSiI9Qe
— Hockey Night in Canada (@hockeynight) October 25, 2017
Malgré ses défauts, dont une impulsivité qui lui aura coûté cher à plusieurs reprises, il ne se gêne pas pour critiquer et exposer les injustices qu’il a vues de ses yeux. Par exemple, il confie que suite à un concert d’Armin Van Buuren auquel plusieurs joueurs des Rangers avaient assisté, quelques-uns de ces derniers étaient encore gelés sur l’ecstasy le lendemain. Et le lendemain s’avérait être la veille des funérailles de leur ancien coéquipier, Derek Boogaard.
Son après-carrière
Très souvent impliqué dans la mode au courant de sa carrière, alors qu’il était aussi collaborateur pour le magazine Vogue, Avery continue de trouver une façon de profiter de sa vie suite à la fin de sa carrière. C’est le métier d’acteur qui le rend dorénavant heureux, alors qu’il a obtenu un rôle dans le film Patriot’s Day.
Il précise d’ailleurs qu’il fera tout en son possible pour continuer d’être acteur : « Je vais soit devenir pauvre en essayant de devenir acteur, soit le devenir au théâtre, à la télévision ou dans le monde du film.
Le livre de l’ancienne peste a une allure très intéressante qui me forcera peut-être à le placer sur ma liste d’idées de cadeaux de Noël, qui sait… Je vous le recommande!