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Samuel Montembeault : à égalité numérique, il est (vraiment) parmi l’élite de la LNH

Depuis le début de la saison, le ménage à trois devant le filet du Canadien fait vraiment jaser. On parle beaucoup de la façon dont il faut diviser la charge de travail entre les trois cerbères… mais surtout, on se demande qui va finir par quitter.

Je continue de penser que ce sera Jake Allen ou Cayden Primeau, mais si les Oilers offrent la lune pour Samuel Montembeault (qui semble plus les intéresser qu’Allen), ça pourrait toujours changer.

Or, parlons-en un peu, du Québécois. Même si sa saison n’a pas toujours été facile jusqu’à maintenant, ses chiffres après huit matchs sont loin d’être vilains. Sa fiche de 3-3-1, sa moyenne de buts accordés de 2,78 et son taux d’efficacité de 0,908 sont solides, surtout quand on considère le club devant lui.

Et ce soir, Renaud Lavoie a amené un élément intéressant lors de sa chronique à l’émission JiC : quand on regarde les chiffres à 5 contre 5 (et qu’on élimine les gars qui ont joué moins de huit matchs), Montembeault est carrément parmi l’élite de la ligue.

En fait, il mène la ligue pour le taux d’efficacité (0,949) et la moyenne de buts accordés (1,40) lorsque chaque équipe a cinq joueurs sur la glace. Il devance des gars comme Jeremy Swayman, Linus Ullmark, Igor Shesterkin et Ilya Sorokin, rien de moins.

Je ne sais pas si le clan du Québécois utilise ces chiffres-là dans les négociations de contrat du gardien, mais on s’entend que ça le fait assez bien paraître. Le fait d’être l’un des meilleurs gardiens du circuit à 5 contre 5 est un fait d’armes dont il peut se vanter.

Et quand on regarde le portrait plus global à égalité numérique (donc, si on inclut les situations de 4 contre 4 et de 3 contre 3), on remarque encore une fois que le gardien du CH fait bonne figure.

John Gibson devient visiblement un monstre en prolongation, hehe.

(Crédit: Capture d’écran/NHL.com)

Ceci dit, quand on regarde ça, une question s’impose : comment se fait-il que les chiffres du Québécois ne soient pas meilleurs s’il est aussi bon à égalité numérique?

La réponse est fort simple : c’est beaucoup plus difficile pour lui quand le CH se retrouve en désavantage numérique. Son taux d’efficacité (0,855) est vraiment ordinaire.

On répète souvent depuis le début de l’année que le Canadien doit trouver le moyen d’être plus discipliné, et visiblement, c’est encore plus important de l’être quand Montembeault est devant le filet. Il n’est vraiment pas aussi efficace à court d’un homme qu’il l’est à égalité numérique, et ça fait mal au Tricolore.

Difficile de le blâmer quand il passe autant de temps en désavantage numérique, mais autant les gars doivent l’aider, autant il doit s’aider lui-même.

Par contre, donnons-lui au moins une tonne de crédit pour son excellent travail à égalité numérique : sans ses excellentes performances, le CH n’aurait peut-être même pas gardé la tête hors de l’eau depuis le début de l’année.

Et ça, ça pourrait lui rapporter gros sur son prochain contrat.

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