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Ryan Poehling et Jake Evans : une progression similaire, croit Joël Bouchard

Quand on y pense, Jake Evans et Ryan Poehling ne sont pas des joueurs qui sont forcément très différents. Les deux sont des joueurs de centre qui ne sont pas appelés à tirer offensivement un club, mais qui peuvent aspirer à un rôle intéressant quand même.

Il existe toutefois une différence importante entre les deux : la gestion des attentes.

Si les deux gars devaient devenir le même genre de joueur, Evans serait un lointain choix qui aurait surmonté des obstacles pour faire sa place. Poehling, lui? Un joueur qui a été repêché au premier tour, qui a connu de grands débuts dans la LNH… mais qui n’a pas répondu au hype placé en lui, notamment en raison de son manque de sérieux en début de carrière.

Un résultat, deux perceptions aux yeux du public. Mais Joël Bouchard, lui, ne voit pas les choses ainsi. À ses yeux, ce sont deux jeunes espoirs qui sont arrivés sous sa gouverne et qui avaient du travail à faire.

Selon le pilote, Evans et Poehling ont tous les deux travaillé sur leurs lacunes pour devenir la version 2021 qu’on voit.

Pourquoi Ryan son jeu fonctionne mieux cette année que l’an passé à un certain niveau, c’est qu’on a travaillé avec Ryan sur certains aspects de son jeu et il a compris et il réalise ce qui lui amène du succès.

Donc l’ajustement de Ryan a sensiblement été le même que Jake Evans, c’est juste le nom qui faisait la différence. – Bouchard

L’avantage de Jake Evans, c’est qu’en 2020, il a été meilleur que Poehling. Il était avec le Canadien en fin de saison, a joué en séries et a commencé l’année devant Poehling dans la hiérarchie.

C’est ce qu’on retrouve dans ce texte du 98.5 Sports.

Mais en 2021, la progression de Poehling ressemble à celle qui avait été faite par Evans par le passé. Il s’est amélioré pour devenir un joueur de centre plus complet et a mis les efforts. On se souviendra que son passage sur l’escouade de réserve a été particulièrement productif pour lui, qui a appris à se comporter en pro avec Michael Frolik et Corey Perry.

Dans les faits, si les étoiles avaient été alignées, on peut croire que Poehling aurait pu se mériter une vraie audition avec le Canadien dès cette année. Ceci dit, ses 11 buts et 25 points en 28 matchs à Laval servent d’argument au joueur pour qu’il perce la formation du CH à temps plein l’automne prochain.

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