Quand Marc Bergevin a été congédié, tous les joueurs de l’équipe étaient des joueurs qu’ils avaient acquis ou des joueurs à qui il a consenti une prolongation de contrat. Bref, c’était son club avec ses choix au repêchage, ses transactions et ses signatures.
L’avantage d’un changement de direction et derrière le banc, c’est que le lien d’appartenance n’existe plus. Les dirigeants ne vont pas aimer les mêmes gars que l’ancienne administration, ce qui ouvre la porte à des changements.
Ce n’est pas toujours la raison qui explique un départ, ceci dit. Dans le cas de Jeff Petry, c’est vraiment les circonstances familiales qui expliquent la transaction avec les Penguins de Pittsburgh.
Et ce, même si Julie Petry a déjà hâte de revenir nostalgiquement à Montréal pour montrer la ville aux enfants du couple. Je comprends la nuance entre habiter dans une ville et la visiter, mais disons que ce sont des propos qui peuvent faire réagir…
Julie Petry shares fond memories of her husband's time with Canadiens https://t.co/ZZoljWhgWV pic.twitter.com/rXzG5d5CQk
— Hockey Inside/Out (@HabsIO) July 18, 2022
Ryan Poehling, qui s’en va lui aussi à Pittsburgh, est un bon exemple. Kent Hughes ne lui doit rien et clairement, tout le monde jugeait qu’il était mieux de passer à autre chose.
Je crois que [le Canadien] voulait passer à autre chose et c’était un sentiment partagé.
Je leur souhaite le meilleur. Ils m’ont bien traité et j’ai eu beaucoup de plaisir. – Ryan Poehling, concernant sa transaction avec les Penguins
Dans une équipe, ça prend des gars qui veulent jouer pour le club. Le CH envoie sous d’autres cieux des gars qui, clairement, ne voulaient plus être à Montréal pour la suite des choses. Cela peut aussi, dans son cas, avoir un lien avec sa situation familiale, ceci dit.
Poehling a beau ne pas être rancunier, mais clairement, il n’aimait pas la pression qui venait avec le fait de jouer pour le Canadien. Il était temps de mettre fin à l’expérience de celui qui n’avait pas les outils pour jouer à Montréal.