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Probabilités de voir Pierre-Luc Dubois à Montréal : « pas plus que 50 % », croit Renaud Lavoie

L’été passé, Pat Brisson a été clair : son client Pierre-Luc Dubois veut jouer à Montréal.

On s’entend qu’une telle déclaration de la part d’un agent de sa trempe, ça a une certaine portée et une certaine crédibilité. Il ne parle pas à travers son chapeau, clairement.

Mais est-ce que cela veut dire que ça va se faire? Pas à coup sûr.

Dans les faits, selon ce qu’a affirmé Renaud Lavoie hier, les chances de voir Dubois enfiler l’uniforme du Canadien ne sont pas forcément les plus grandes en ce moment.

Si on met une probabilité, je dirais qu’aujourd’hui, elle n’est pas de plus que 50 %. – Renaud Lavoie

L’informateur affirme que le Canadien a bel et bien essayé de l’obtenir de la part des Jets l’été passé, mais qu’évidemment, aucun terrain d’entente n’a été trouvé quant à un prix entre les Jets et la Flanelle.

Ce n’est pas passé proche.

Mais évidemment, la porte est encore ouverte. Si le Canadien a une chance dans les prochaines années d’attirer le joueur à Montréal, il va le faire. Le projet n’est pas mort, au contraire.

Mais est-ce que cela va se faire?

On sait que Pierre-Luc Dubois préfère être au bon endroit plutôt que d’avoir un gros contrat. C’est pour ça qu’il a signé un contrat d’un an avec les Jets, lui qui sera RFA en 2023 et libre comme l’air en 2024.

Et même si les Jets gagnent, le bon endroit est clairement Montréal. Ça a été dit, sans vouloir me répéter, par son agent.

Je suis d’accord que cela ne veut pas automatiquement dire que cela se fera. Par contre, on sait que le CH le veut, que le joueur veut venir en ville et qu’il ne semble pas en amour avec l’idée de rester au Manitoba.

Ce sont de bonnes bases, ça.

Celui qui connait son meilleur début de saison en carrière a aussi inauguré sa fondation à Montréal. Clairement, il est attaché à la province où il a grandi, ce qui est normal.

Mais comment aller le chercher, maintenant?

Je pense que la meilleure manière de procéder serait d’effectuer une transaction cet été. Après tout, il serait facile d’attendre que le gars soit libre en 2024, mais c’est plus complexe que ça.

Cet été, les Jets pourraient l’échanger en sachant qu’ils risquent de le perdre en 2024 de toute manière. Et de là, si un club intéressant va le chercher et lui offre un pont d’or à long terme, il pourrait dire oui. Je crois que le 50 % de chances de Renaud Lavoie vient de là.

En allant le chercher cet été, le CH pourrait profiter du départ de certains contrats (Jonathan Drouin, Evgenii Dadonov, Paul Byron et Sean Monahan, notamment) pour lui offrir un long contrat et s’assurer de ne pas l’échapper.

L’an passé, à cause de la masse salariale, le contexte ne se prêtait pas. Mais là? Oui. Un peu plus, du moins.

Mais surtout, en allant le chercher cet été, je crois que le CH pourrait prendre la prochaine étape de son plan de reconstruction, soit tenter de gagner plus de matchs en 2023-2024.

Je ne dis pas que le CH vise les séries l’an prochain, mais j’ai le sentiment que le but est d’atteindre le fond du baril en avril 2023. Le club ne veut pas régresser pendant 10 ans comme les Sabres, genre…

Ainsi, le club pourrait bien repêcher dans un excellent encan (idéalement, ça passerait par repêcher Connor Bedard) avant de tenter de remonter (lentement, mais sûrement) la pente. Ce sera difficile l’an prochain, mais le but est sans doute de voir une progression au classement.

Et vous savez comme moi que ça prend deux bons centres dans la LNH pour gagner des matchs sur une base régulière. La perte de Sean Monahan (avec l’impact que cela a sur Nick Suzuki) nous le démontre clairement.

Il est clair que Dubois est un candidat de choix (par son talent et parce qu’il est Québécois) pour prendre un poste sur le top-6 du Canadien. Et si c’est dès 2023-2024, ce serait idéal.

On doit donc se demander si hier, Pierre-Luc Dubois a joué son dernier match au Centre Bell sans être vêtu d’un uniforme du Canadien…

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