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Pression montréalaise sur Juraj Slafkovsky : selon son père, il est devenu « équilibré et calme »

Le Canadien a repêché, il y a près de deux mois, une grosse pièce du puzzle de la reconstruction. C’est Juraj Slafkovsky qui, au final, a coiffé des gars comme Shane Wright au fil d’arrivée.

Pourquoi? Parce que, comme l’indique un dépisteur d’expérience du CH, Slaf a de nombreux outils dans son coffre.

Pour gagner, tu as besoin d’un peu de tout : de la vitesse, des habiletés et des joueurs plus imposants.

Et ce qui est plaisant avec Juraj, ce qu’il possède tous ces éléments en même temps! – Un recruteur du Canadien

Cette citation, elle provient d’un excellent papier d’Anthony Martineau (TVA Sports). Dans l’article en question, on voit un recruteur et le père de Slafkovsky parler du jeune homme.

Et on y apprend, notamment, que l’espoir du CH a grandement travaillé au niveau mental pour être prêt à faire face à la pression montréalaise, qui est et sera énorme en ces temps difficiles sur la glace.

Parce que oui, le Canadien a repêché un joueur de hockey, mais il a aussi repêché un individu qui est au coeur du plan de relance du club. Il devra être fort entre les deux oreilles pour bien gérer la pression.

En voyant la réaction (le regard) de Shane Wright envers le Canadien après avoir glissé au quatrième rang du repêchage, le Canadien s’est sûrement dit qu’il avait fait le bon choix. Une telle réaction au repêchage en dit long sur la manière dont un jeune vit de l’adversité, non? Et dans un marché comme Montréal…

Évidemment, cela ne veut pas dire que Slaf est toujours de glace devant l’adversité, au contraire. Dans les faits, selon son père, il a récemment appris à bien gérer l’adversité.

Cela fait qu’en ce moment, M. Slafkovsky (qui s’appelle aussi Juraj) peut dire ceci :

Mentalement, tout est en place et je crois qu’il peut supporter la pression médiatique et tout le reste à Montréal. – Juraj Slafkovsky Sr. sur son fils

Bien sûr, il y a eu un processus d’apprentissage puisque Slafkovsky a été challengé très jeune. Il est parti à 14 ans de la maison et il avait, à distance, le soutien de ses parents. Ce sera la même chose cette année, d’ailleurs.

Le fait de vivre loin de la maison et d’être laissé à lui-même l’a fait grandir et mentalement et son père le considère plus fort qu’avant. C’est, encore une fois, ce qu’on apprend dans le papier d’Anthony Martineau.

Peut-être que dans sa jeunesse, il était un peu plus instable et émotif. Il y a aussi eu des moments où les choses ne se sont pas bien passées au début de la dernière saison en Finlande. En fait, quelques semaines ont été difficiles d’un point de vue psychologique dans la dernière année.

Mais je pense qu’il sait qu’il aura toujours du soutien dans sa famille. Au fil du temps, il est devenu équilibré et calme. – Juraj Slafkovsky Sr. sur son fils

Évidemment, cette année, à un certain point, il va frapper un mur. Personne ne s’attend à le voir connaître une saison de 60 points à 18 ans sans aucun obstacle. Il pourrait même devoir aller jouer à Laval un brin, au besoin.

Et c’est là que sa force mentale sera mise à rude épreuve. Après tout, la capacité de Slafkovsky à gérer la pression est une raison qui explique le fait qu’il ait été le premier choix du Canadien.

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