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Poste de DG : Florence Schelling croit que le Canadien ne perd rien à l’appeler

Connaissez-vous Florence Schelling? L’ancienne joueuse, qui a évolué comme gardienne de but dans sa longue carrière, est récemment devenue la première femme à être nommée DG d’un club pro en Suisse, le CP Berne. Elle a un bac en administration et une maîtrise en stratégie et gestion d’organisations internationales.

Elle a aussi un passé dans le monde du coaching et a travaillé pour l’IIHF. Présentement, elle tente de décrocher un poste au sein de la Commission des athlètes du Comité international olympique.

Ah, j’oubliais : elle parle français.

Donc oui, son CV est bien garni et logiquement, son nom circule à Montréal. Mon collègue Maxime Truman avait par ailleurs soulevé son nom quand on avait appris que le Canadien considérait trois femmes pour prendre la direction du club suite au congédiement de Marc Bergevin.

De ce qu’on a appris, Schelling n’est présentement pas sur la liste préliminaire du CanadienCeci dit, il y a peut-être d’autres noms dans la course, comme l’a dit Renaud Lavoie.

Mais qu’à cela ne tienne, la principale intéressée sait que son nom circule en ville (publiquement, du moins), tel que rapporté par Nicholas Richard, nouveau journaliste de la section des sports de La Presse.

Questionnée à savoir si elle serait intéressée par le poste de DG du CH, elle a répondu par l’affirmative. Si le téléphone devait sonner, elle écouterait certainement ce que Jeff Gorton aurait à lui dire.

Elle est même allée plus loin.

Je me dis que je n’ai rien à perdre à décrocher le téléphone et discuter avec l’organisation.

Moi, je n’ai rien à perdre, l’équipe n’a rien à perdre. – Florence Schelling

Cela a de quoi nous rappeler les propos de Patrick Roy, qui avait affirmé que le CH n’avait rien à perdre à l’engager.

Ceci dit, il y a de grandes différences entre les deux dossiers… à commencer par le fait que Roy a affirmé que le CH n’avait rien à perdre à l’engager tandis que Florence Schelling a affirmé que le CH n’avait rien à perdre à lui parler. Nuance.

La notoriété de Roy au Québec est aussi très différente et d’affirmer que de relancer le CH ne serait pas un si gros défi que ça, c’était à un autre niveau, on va se le dire.

La Suissesse n’a pas tenu de tels propos : elle veut simplement avoir sa chance et attirer l’attention, qui n’est présentement pas sur elle.

Elle a beaucoup d’expérience, mais peu en Amérique du Nord. Est-ce que cela pourrait jouer contre elle? Est-ce qu’elle pourrait être considérée comme adjointe afin de se tremper les pieds dans le hockey nord-américain? A-t-elle assez de contacts dans la LNH?

Les réponses dans les prochaines semaines.

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