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Pierre Pagé se réjouit encore du dénouement dans le dossier Lindros

Légèrement tombé dans l’oubli à la suite de son départ d’Anaheim, en 1998, l’ancien entraîneur-chef des Nordiques de Québec, Pierre Pagé, occupe malgré tout son temps d’une façon extrêmement productive.

L’homme dorénavant âgé de 69 ans mentionne travailler dans des circonstances un peu moins populaires, mais mieux entouré qu’à certaines autres places plus reconnues : « Lors des 19 dernières années, les gens ont tendance à croire que je suis disparu. Mais quand tu as la chance de travailler 9 ans avec le propriétaire de Red Bull et 6 ans avec Philip Anschultz, le propriétaire des Kings de Los Angeles, c’est de travailler avec des personnes qui veulent être différents et meilleurs. C’est ce qui compte dans notre métier, de travailler à la bonne place et avec les bonnes personnes. »

Il explique la nuance qu’il est parfois préférable de travailler dans un milieu inférieur avec des personnalités supérieures, que dans un milieu supérieur avec des personnalités qui sont peut-être légèrement inférieures.

 

D’entrée de jeu, concernant des sujets plus ou moins d’actualité qui relatent tout de même des évènements marquants de son passage à Québec, Pagé s’est réjoui du dénouement de la saga d’Eric Lindros, en précisant qu’il était la raison principale des Coupe Stanley remportées par l’Avalanche.

« On a offert 5 millions par saison à Lindros, 50 au total, et il a signé pour 3.5 à Philadelphie. On a tout fait pour le convaincre, franchement on a été chanceux qu’il a refusé. »

Heureusement pour les Nordiques, même si cette situation a pu entraîner énormément de frustration des partisans, l’attitude de Lindros n’a pas nui à la franchise. Au contraire, le succès est ce qu’on a obtenu par la suite, au Colorado.

Pagé a aussi révélé que pendant de nombreuses années, le nom de Patrick Roy était populaire dans les discussions entre les deux rivaux québécois. Même qu’un jour, on parlait d’une transaction l’impliquant en retour de Lindros…

Imaginez une telle bombe, à l’époque. Encore mieux : imaginez une telle bombe, dans un contexte plus moderne, où les réseaux sociaux sont aussi actifs. Je crois que la plupart de nos fils d’actualité Twitter finiraient par exploser, au bout de quelques minutes.

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