Pierre-Luc Dubois : quel est le pouvoir de négociations des Jets?

L’intérêt du Canadien pour Pierre-Luc Dubois est réel. L’intérêt de Dubois pour le CH l’est tout autant.

Présentement, le joueur autonome avec restriction de Jets n’a pas de contrat et il ne faut pas s’attendre à le voir signer à long terme a Winnipeg puisque ce n’est pas dans ses plans de rester là-bas.

De ce qu’on entend à gauche et à droite, Dubois veut jouer à Montréal un jour. Idéalement, ce serait plus tôt que tard, mais il n’est pas totalement en contrôle de sa destinée non plus.

Si le Canadien arrivait à aller le chercher, cela donnerait un bonbon aux fans, qui auront au moins une autre année difficile à endurer. Mais pour ça, Kent Hughes doit donner à son homologue de Winnipeg le prix qu’il veut.

Et c’est là-dessus que je me questionne.

Évidemment, Kevin Cheveldayoff ne va pas donner son jeune centre de 24 ans à rabais puisque ce serait improductif et parce qu’il aurait de la difficulté à justifier ça en entrevue d’embauche…

Mais d’un autre côté, la valeur de Dubois est en baisse avec son agent, le vétéran Pat Brisson, qui est débarqué pour dire que son client voulait quitter la ville d’ici deux ans et voulait jouer à Montréal. Il accepterait de jouer ailleurs, mais son choix #1 semble être Montréal.

Cela a pour effet de freiner les autres équipes, qui se disent que Dubois quittera dans deux ans, quand il sera autonome, pour aller jouer sous les couleurs d’un Canadien qui aura meilleure mine (autant sur la glace que sur Cap Friendly) en 2024.

Et à Montréal, cela a sans doute pour effet de se dire que si le prix demandé par les Jets dans une transaction n’est pas bon, le club peut prendre le risque d’attendre pour le cueillir via les joueurs autonomes.

C’est un risque puisque bien des choses peuvent arriver en deux ans, mais j’ai vraiment le sentiment qu’un jour, Dubois sera à Montréal.

La pression est donc sur les Jets. Après tout, Dubois est un centre de premier plan et le DG ne peut pas l’échanger contre un retour qui ne vaut pas la peine. L’échanger dès maintenant ne presse donc pas.

Mais en même temps, viendra un point où le DG sentira qu’un trop petit retour vaut mieux que rien du tout, non? Même si, par exemple, le Canadien n’offre jamais de joueur de premier plan en retour du joueur de premier plan des Jets.

On ne sait pas quand sera ce moment-là. Est-ce que ce sera cet été? À la date limite si les Jets ne sont pas dans le coup? L’été prochain? À l’autre date limite? Jamais? C’est dur à dire et cela dépend des offres sur la table.

Le temps saura nous le dire, mais la pression est sur les Jets.

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