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Pierre Gervais : Patrick Roy était prêt à s’excuser et à revenir jouer pour le CH

La soirée du 2 décembre 1995 fut marquante pour l’organisation du Canadien de Montréal. Ce soir-là, Patrick Roy se faisait retirer du match contre les Red Wings par Mario Tremblay après avoir accordé 9 buts sur 26 lancers.

Mais, surtout, ce soir-là… Patrick Roy disputait son dernier match dans l’uniforme du Tricolore. On se rappelle qu’il avait lancé un regard assassin à Tremblay et qu’il était allé dire à l’oreille du président de l’équipe (Ronald Corey) qu’il ne rejouerait plus jamais pour le Canadien suite à son retrait… 

Quatre jours plus tard, soit le 6 décembre 1995, Roy était échangé à l’Avalanche du Colorado. Mais ce scénario-là aurait pu être évité selon Pierre Gervais.

L’ancien gérant d’équipement du CH (qui s’est retrouvé au cœur d’une controverse après la publication de son nouveau livre) a jasé à Tony Marinaro lors d’un passage au « Sick Podcast » de ce dernier et a dévoilé que Patrick était prêt à revenir avec le CH.

Le gardien était prêt à s’excuser. Il était prêt à tourner la page sur les événements qui s’étaient déroulés au Forum. Mais, l’organisation voyait les choses d’une façon différente et l’a laissé partir :

À quel point la suite aurait été différente si Patrick Roy n’avait jamais été échangé? C’est une question qui vaut de l’or.

Après tout, Patrick était encore dans la fleur de l’âge lorsqu’il a pris la direction du Colorado. Et ce n’est pas pour rien qu’il a été en mesure de gagner deux championnats dans les années qui ont suivi la transaction….

Or, la transaction l’a déstabilisé. Il a avoué au podcast de la Poche Bleue que l’échange a fait en sorte qu’il « devenait les yeux plein d’eau dans l’avion » et qu’il s’ennuyait de Montréal par moments. 

Il s’agit d’une période qui aura été difficile pour lui et pour l’organisation du CH. Et cela a créé des moments sombres pour le Canadien et ses partisans. Par contre, des choses comme celle-ci ne se reproduisent plus dans la LNH d’aujourd’hui et c’est tant mieux ainsi.

Pourriez-vous imaginer Cole Caufield retirer son chandail – comme l’avait fait Antonio Brown – pour quitter vers le vestiaire, tout en envoyant chier Martin St-Louis au passage parce qu’il l’a benché après un jeu inutile?

Pas besoin de s’inquiéter : je vous assure que ça n’arrivera pas. 

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