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Patrick Roy : c’est un contrat de trois ans qu’il aurait signé avec les Islanders

Ça fait maintenant une semaine que Patrick Roy est à la barre des Islanders de New York. Depuis son arrivée, le club a une fiche de 1-2-0 (dont une défaite dans un match émotif face au CH), mais on sent que Roy est arrivé en ville pour brasser la cage un brin.

Ce matin, en tout cas, ça a brassé à l’entraînement des Islanders. Roy est tanné de voir ses gars commettre des revirements, et il s’est assuré que le message se fasse entendre.

Cela dit, on n’avait que très peu de détails sur le contrat signé par l’ancien entraîneur des Remparts avec les Islanders. On savait qu’il n’avait pas d’étiquette intérimaire… mais c’est pas mal tout ce qu’on savait.

Or, ce matin, David Pagnotta a publié un texte dans lequel il rapporte que ce serait un contrat de trois ans pour Roy du côté de Long Island.

Et par trois ans, on parle de la fin de la présente saison en plus des deux prochaines. Concrètement, donc, il est sous contrat jusqu’en 2025-26.

Ça laissera donc deux ans et demi à Roy pour prouver sa valeur et, peut-être, apprendre en vue de prendre du galon et d’occuper un autre poste par la suite. Parce que comme le disait Renaud Lavoie jeudi, si Roy veut devenir DG éventuellement, il aura sa chance, surtout s’il apprend de Lou Lamoriello dans les prochaines années.

Mais d’ici là, Roy doit se concentrer sur les Islanders, comme le disait le collègue Charles-Alexis Brisebois hier matin. Il a du travail à faire avec son équipe, qui commence à traîner de la patte dans une course aux séries.

Et sans Adam Pelech, qui est évalué sur une base quotidienne, ça fait mal à la brigade défensive du club, qui est aussi privée des services de Ryan Pulock.

Parlant de Pelech, qui a été la victime du coup à la tête de Brendan Gallagher (qui lui a valu une suspension de cinq matchs), Roy a noté que c’était une grosse perte pour son club… et qu’il se fout pas mal de la suspension de Gallagher. Parce que pour lui, dans les faits, la réalité est qu’il est privé de l’un de ses meilleurs défenseurs, that’s it.

On verra donc si Roy sera en mesure d’aider les Islanders à retrouver le chemin du succès, mais même s’il n’y arrive pas cette saison, il a encore deux ans et demi pour bien installer sa culture et commencer à gagner sur une base régulière.

Et au moins, avoir le meilleur joueur de son équipe qui est de son bord est un bon signe, alors que Mathew Barzal est un gros fan du travail de Roy jusqu’à maintenant.

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