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Pascal Vincent et ses étés extrêmement chargés

Le 16 juillet dernier, mon collègue bien-aimé Jeff Drouin avait rapporté que les entraîneurs, dans la NBA, auraient maintenant recours à de l’aide au niveau de la santé mentale.

Être coach, c’est un travail extrêmement difficile qui draine le temps et l’énergie. La pression peut parfois être insupportable.

C’est pourquoi la saison morte est essentielle pour se ressourcer, mais aussi se préparer de manière adéquate.

Marc-Antoine Godin s’est entretenu avec le Québécois Pascal Vincent, entraîneur-chef du club-école des Jets de Winnipeg.

Une grosse majorité de son été consistera à viser quelques sujets qu’il veut approfondir afin de devenir meilleur dans ce qu’il fait. Un entraîneur ne peut pas tout savoir puisqu’il y a tellement à apprendre, mais Vincent choisit ce qu’il juge pertinent et s’y intéresse en observant des extraits vidéos, en lisant ou même en consultant.

Et il n’y a pas qu’un seul aspect à considérer, comme il l’explique.

« L’aspect psychologique, la motivation, comment gérer la nouvelle génération qui s’en vient, les aspects systématiques comme les unités spéciales… Je pousse l’étude d’un de ces sujets de façon plus approfondie pour acquérir des connaissances de sorte qu’entre où j’étais il y a sept ans et où je suis rendu aujourd’hui, il y a une grosse différence. »

Ce sont toutes des techniques à apprendre. Le côté psychologique de certains aspects du jeu est extrêmement important, puisqu’il faut savoir comment communiquer de la meilleure des façons. Ça semble banal, mais l’art de communiquer est très complexe et plusieurs trucs et astuces extrêmement utiles peuvent être apprises lorsqu’on prend le temps, de lire, analyser et expérimenter.

Lors de l’été 2017, il s’était penché vers le leadership – vous pouvez d’ailleurs lire mon texte à ce sujet, qui traite d’un livre extrêmement intéressant que Maurice a lu – et lors de l’été 2016, il avait passé la majorité de son temps à analyser le jeu de puissance des Flyers, des Penguins et des Capitals, qui étaient alors des forces.

Cet été, c’est les séries éliminatoires qu’il étudie. Il s’agit d’une partie de la saison qui se joue d’une façon différente que le reste, et il est important pour lui de comprendre mieux ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.

Et au final, ça aidera ses capacités d’entraîneur, mais influencera aussi directement le Moose et les Jets : l’organisation développe un excellent coach, présentement.

Il a été nommé entraîneur de l’année, dans la Ligue américaine… Et pourrait très bien faire sa place à Winnipeg, plus tard. 

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