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Nick Suzuki comprend la décision de limiter le Centre Bell à 3500 partisans

Hier soir, au beau milieu de la première période dans le match #2 de la finale de la Coupe Stanley, le Canadien a annoncé que la Santé publique de Montréal avait refusé sa demande d’accueillir 10500 partisans. Encore pire, il n’a même pas eu l’accord pour faire entrer ne serait-ce qu’une seule personne de plus dans le Centre Bell. 3500, pas plus.

C’est dommage que la situation actuelle ne permette pas d’accueillir plus de gens. Après tout, le Canadien est en finale pour la première fois en 28 ans, et quand on sait à quel point le hockey est une religion au Québec, c’est plutôt triste de se dire que le Centre Bell ne vibrera pas au rythme de 21000 personnes, ni même à celui de 10500 personnes, mais bien seulement de 3500.

C’est mieux que rien, j’imagine.

C’est également dommage pour les joueurs, qui ont trimé dur toute l’année pour en arriver là et qui auraient aimé profiter de l’avantage du « septième joueur ». On a vu à quel point ça a été intimidant à Tampa Bay, et ça aurait été agréable de l’avoir à Montréal.

Mais même s’il est un peu déçu, Nick Suzuki comprend et respecte cette décision.

Le jeune centre (qui a la sagesse d’un gars bien plus âgé que 21 ans) comprend la déception des partisans et avoue qu’il aurait aimé voir plus de partisans dans les gradins. Or, il sait que la situation actuelle comporte des risques et il comprend également les réticentes de la Santé publique.

Néanmoins, sur une note un peu plus positive, Suzuki affirme que le Centre Bell est quand même un endroit agréable pour jouer au hockey et que les 3500 partisans mettent de l’ambiance dans la place. Il sait que ces gens-là les encourageront, et il ajoute même que tous ceux qui sont dans la rue les supporteront.

En fait, selon lui, les joueurs ressentent toute l’énergie qui provient des gens dans les rues. Ils ne sont peut-être pas présents entre les murs de l’aréna, mais leurs encouragements et leur énergie les traversent, ces murs.

Une décision un peu décevante, donc, mais Nick Suzuki la comprend et fait preuve d’une belle sagesse pour l’expliquer. Il va aller loin autant sur la glace qu’en dehors de celle-ci, lui.

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