Nick Bobrov : « David Reinbacher peut jouer avec n’importe quel défenseur »

La sélection de David Reinbacher au dernier repêchage de la LNH a fait couler beaucoup d’encre dans la dernière semaine.

Et, vous savez quoi? La tendance ne devrait pas changer dans les prochaines semaines ni dans les prochains mois. On surveillera attentivement son développement, qu’il se fasse à Montréal, à Laval ou en Europe.

Ce n’est pas un secret bien gardé en ville. Les partisans auraient voulu voir le CH jeter son dévolu sur un attaquant dans l’optique où la cuvée 2023 du repêchage était particulièrement axée sur le talent offensif.

Mais bon. La sélection est faite et personne ne peut y changer quoi que ce soit.

Du côté des dirigeants du CH, Reinbacher était épié depuis déjà longtemps. Nick Bobrov expliquait lors d’une entrevue réalisée avec Arpon Basu que chaque fois qu’un recruteur s’en allait en Europe lors de la dernière saison, on lui demandait de se diriger en Suisse pour observer le défenseur.

Visiblement, Reinbacher était sur le viseur du club depuis plusieurs mois. 

Le manque de profondeur à droite a certainement joué un rôle dans sa sélection, mais il n’y a pas que ça non plus. Oui, le club a « rempli » une case dans ses besoins en le repêchant. Or, il y a des éléments de la game du jeune qui attirait la direction de l’équipe, dont sa polyvalence.

Bobrov a affirmé tout haut qu’on peut s’attendre à voir Reinbacher jouer avec n’importe quel défenseur du CH dans l’avenir puisqu’il est capable de s’adapter à toutes sortes de situations :

Si vous regardez nos défenseurs, il serait formidable avec à peu près tout le monde que nous avons. Il peut jouer avec Logan (Mailloux), il peut jouer avec Arber (Xhekaj), il peut jouer avec (Kaiden) Guhle. – Nick Bobrov

 

Des défenseurs qui sont en mesure de jouer partout, c’est attirant. Autant pour l’équipe que pour les joueurs.

En fait, Bobrov soutient que les capacités de Reinbacher à bien défendre, à être bien positionné sur la patinoire, à bien attaquer quand c’est le moment et à bien distribuer la rondelle font de lui un joueur facile à côtoyer sur la patinoire et c’est logique au final.

À la défense, quand ton coéquipier est en mesure de faciliter ton travail, c’est agréable.

Kaiden Guhle expliquait justement au podcast de Chris Nilan que l’apport de Joel Edmundson et de David Savard, deux gars avec qui il a joué par moments l’an dernier, l’a aidé à faire sa job de façon plus convenable puisqu’il n’était pas stressé de se commettre sur la patinoire. 

Il est trop tôt pour dire si le Canadien a fait une erreur en sélectionnant David Reinbacher et il est trop tôt pour dire si le Canadien a fait un bon coup aussi.

La seule chose qu’on peut faire, pour l’instant, est d’admirer son développement. Ça peut prendre un an, ça peut prendre deux ans comme ça peut prendre trois ans.

Mais si on se fie aux commentaires de Nick Bobrov et de ceux de la direction du Canadien de Montréal…

Le club a un beau joyau entre les mains. À lui, maintenant, de faire tout en son possible pour maximiser la progression du jeune homme.

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