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Ne pas échanger Shea Weber empêchera le Canadien de signer de bons agents libres

Il y a quelques semaines, on a appris que le Canadien voulait signer de bons agents libres au cours de l’été afin de faciliter le processus de transition qui attend le club au cours des prochaines années.

Déjà que ce ne sera pas facile à faire (en raison du froid montréalais, du facteur « Canada », des impôts, de la langue, de la pression et de tous les facteurs qu’on répète souvent), un obstacle de taille pourrait s’inviter : le contrat de Shea Weber.

Tout le monde le répète, mais le Canadien a connu une – très – bonne semaine sur le marché des transactions, mais la cerise sur le sundae aurait été d’échanger le contrat de Shea Weber.

Pourquoi? Parce que la LTIR a des limites.

À long terme, avoir Weber (et possiblement Carey Price un jour) sur la liste des blessés à long terme fera mal au Canadien, qui ne peut pas simplement placer des gros contrats là et, comme par magie, les oublier.

Un gars comme John Sedgwick, maître de la masse salariale du Canadien, le sait très bien.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’été, le Canadien a beau pouvoir dépasser la masse salariale de 10 % (comme toutes les équipes de la ligue), mais la LTIR n’est plus en effet. Avoir trop de contrats de joueurs blessés menotte le club.

Et cela peut empêcher le club de bouger ailleurs pour améliorer le club.

Selon que le plafond augmente ou non, le Canadien n’aurait plus qu’une marge de manœuvre d’environ 8 à 10 millions, avec sept joueurs autonomes avec restriction qui sont sans contrat, notamment Rem Pitlick, Alexander Romanov et Samuel Montembeault.

Les partisans qui rêvent de Patrice Bergeron ou de Kristopher Letang feraient mieux de se préparer à une déception. – Simon-Olivier Lorange dans La Presse

Non, le CH n’est pas désespéré à l’idée d’échanger le contrat de Weber à une autre formation et il ne va pas l’échanger dans le cadre d’une vilaine transaction. Ceci dit, Sedgwick aimerait bien, quand même, pouvoir sortir le contrat des livres comptables du club.

Mais clairement, si ce n’est pas encore fait, c’est que le dossier est complexe et que les équipes qui peuvent le prendre sont limitées. Outre les Coyotes, il n’y a pas forcément de candidat clair pour un contrat qui prendra fin en 2026.

Cela faciliterait la job de l’adjoint du Canadien, donc, mais ce n’est pas la seule manière d’arriver à une plus grande indépendance financière chez le Canadien de Montréal.

Dans un autre texte, le journaliste de La Presse rappelle que d’échanger des contrats plus lourds de joueurs actifs est aussi une solution. C’est la partie plus difficile de la job de Kent Hughes, à ce point-ci.

Avec les jeunes joueurs qui vont commander des augmentations de salaire, le CH devra surveiller ses dépenses de près, mais ce serait plus facile sans le (contrat du) capitaine, évidemment.

Le Canadien serait passé proche d’échanger son contrat en Arizona à la date limite, mais cela n’a pas fonctionné. Je ne sais pas si c’est parce que la LNH a mis son pied à terre pour que cela n’arrive pas, mais visiblement, Kent Hughes devra être créatif pour arriver à ses fins.

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