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Michel Therrien : « Celui qui a le dernier mot à Montréal, c’est Jeff Gorton »

Dans 18 jours, soit le 28 novembre, cela fera un an que Jeff Gorton a été engagé à titre de vice-président des opérations hockey du Canadien de Montréal. Oui, déjà! Et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il s’en est passé, des choses, depuis cette date-là. On retient surtout l’embauche de Kent Hughes (DG), de Martin St-Louis (entraîneur-chef) et l’amorce du nouveau plan de l’équipe en vue des prochaines années.

Lorsque Gorton a été engagé, on se rappelle qu’à ce moment-là, il y en a plusieurs qui croyaient qu’il allait runner la business. Les gens pensaient qu’il allait avoir le contrôle sur toutes les décisions de l’équipe, même si le Canadien allait engager un directeur général.

Or, lorsque Kent Hughes a été embauché, le message était clair : Gorton et lui allaient travailler ensemble afin de former la meilleure équipe possible.

Il y en a encore, en date d’aujourd’hui, qui adhèrent à la première théorie. Michel Therrien, visiblement, fait partie du groupe.

De ce que je comprends, celui qui a le dernier mot à Montréal, c’est Jeff Gorton. On en entend peu parler, mais je suis convaincu que tout passe par lui en raison de son expérience. Ça fait longtemps qu’il roule sa bosse dans le management. – Michel Therrien

C’est ce qu’on lit dans sa chronique sur le site web de TVA Sports, que vous pouvez retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous.

Dans une équipe de hockey, comme dans toute autre entreprise, il faut de la communication. Les décisions ne se prennent pas en un seul claquement de doigts et elles ne sont pas prises par une seule personne.

C’est en partie pour cette raison-là qu’il a été engagé, Jeff Gorton. On se rappelle qu’auparavant, Marc Bergevin agissait à titre de vice-président exécutif ET directeur général. C’est une nuance à apporter lorsqu’on regarde la situation présentement. Là, le DG (Kent Hughes) a le loisir d’avoir une deuxième voix avec lui en Gorton.

Il est sûr et certain que l’ancien des Rangers et des Bruins ait son mot à dire sur les décisions prises par Kent Hughes. Ç’est ça sa job, après tout, en tant que vice-président des opérations hockey. Il a l’expérience pour le faire, d’ailleurs, après les années qu’il a passé à Boston et à New York. Et ça se peut que ce soit lui qui ait le dernier mot, comme le pense Michel.

Cela ne veut pas dire pour autant que Kent Hughes est un pantin et qu’il n’est pas si important que ça dans l’équation. Jeff Gorton prend peut-être beaucoup de place dans le spectacle, mais Hughes n’est pas assis dans les gradins non plus.

Il y a une différence entre être un pantin et devoir demander le OK à son patron. Vous comprenez ce que je veux dire?

Du tout au tout, les deux hommes font de l’excellent travail jusqu’à maintenant. Ils partagent la même vision pour l’équipe et c’est ce qui fait en sorte qu’ils forment un bon duo. Le cheminement de Gorton dans les bureaux d’une équipe de la LNH et la carrière d’agent de Hughes se complètent bien, et c’était exactement ça le but de l’opération.

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