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Michel Bergeron croit que la reconstruction du Canadien doit s’accélérer

En marge du tournoi de golf de Jonathan Drouin, qui avait lieu hier à Terrebonne, Michel Bergeron a accordé une courte entrevue à Mario Langlois. 

D’ailleurs, concernant le tournoi, Jonathan Drouin a permis d’amasser une impressionnante somme.

Mais revenons à Bergeron et Langlois.

Lorsqu’il a été questionné sur la prochaine saison du Canadien, Bergy a été unanime, il ne croit pas que l’équipe peut encore finir dans les bas-fonds:

Le Canadien n’a pas le droit de terminer 32e.

-Michel Bergeron

Pour l’ancien entraineur des Nordiques et des Rangers, il s’agit surtout d’une question de fierté. Une franchise aussi prestigieuse que le Canadien de Montréal ne devrait pas être heureuse de terminer dernière au classement général et d’avoir le premier choix au total:

Je ne comprends pas comment il est possible de terminer dernier et d’arriver sur la tribune [du repêchage] avec un grand sourire. Columbus peut finir dernier, mais pas le Canadien. Il faut que le processus de reconstruction soit accéléré et le Canadien devienne une bonne équipe. Il ne faut pas que le Canadien devienne comme les Sabres, les Blue Jackets ou les Coyotes.

-Michel Bergeron

Bon, on va se mettre d’accord, le Tricolore ne peut absolument pas devenir comme les Sabres, une organisation qui a raté les séries pour 11 années de suite et qui n’est toujours pas proche de les faire. Ce serait inacceptable. 

Mais dans le hockey d’aujourd’hui, avec un plafond salarial, un processus de reconstruction rapide, c’est impossible. Justement, c’est en coupant les coins ronds, comme l’a fait Buffalo, que la sortie de cave devient plus difficile. Dans les dernières années, les Sabres ont donné des mauvais contrats à Matt Moulson, Kyle Okposo et Jeff Skinner, en plus de sacrifier de nombreux choix et espoirs alors que l’équipe n’était pas près d’être compétitive.

Il faut y aller de façon méthodique, en accumulant les choix aux repêchages et en échangeant les mauvais contrats, comme Kent Hughes le fait à l’heure actuelle. L’Avalanche, le Lightning, les Penguins, les Kings et les Blackhawks n’ont pas remporté des Coupes Stanley parce qu’ils ont précipité leur reconstruction, mais parce qu’ils ont été mauvais pendant plusieurs années.

C’est la recette à suivre. Il faut perdre avant de gagner. 

Oui, pour les gens très compétitifs, ce sera difficile par moment. Les joueurs vont donner leur maximum, mais en raison des faiblesses de l’effectif (et surtout des gardiens), l’équipe gagnera probablement peu de matchs.

Pour la première fois de son histoire, le Canadien entame un vrai processus de reconstruction. Il faudra s’armer de patience, mais à long terme, ça pourrait rapporter gros.

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