Quand on parle de faire de la place aux jeunes chez le Canadien, on dirait qu’on se concentre pas mal sur les espoirs et les gars qui sont à cheval entre le Rocket et le Canadien. On parle de ceux qui en seront à leurs premiers pas chez les pros.
Mais il ne faut pas oublier que le développement d’un gars comme Nick Suzuki est aussi primordial chez le Canadien.
Quand on parle de Suzuki, on parle du premier centre du CH. On parle du prochain grand capitaine du club, qu’il soit nommé cet été ou qu’il soit nommé au cours des prochaines années.
Mais n’empêche : il a à peine 23 ans et il va continuer de se développer. Et ce sera primordial s’il veut, comme il l’a récemment affirmé, gagner plus de matchs que prévu cette année.
« Nous avons quand même une belle profondeur et je crois vraiment qu’on se fait sous-estimer » – Nick Suzuki → https://t.co/YLtsuNQxjn
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) August 30, 2022
Mais est-ce que son développement doit absolument passer par une production offensive accrue? Est-ce seulement via son nombre de points qu’on pourra juger si le jeune a progressé?
Pas à mes yeux.
Il en a eu 61 en 82 matchs l’an dernier.
Est-ce qu’avec Martin St-Louis (sous qui il a mieux produit) pendant une saison complète, cela va faire une différence? Est-ce que de jouer avec un Cole Caufield en pleine confiance dès le début, cela va aider? Probablement, oui.
Comme l’ont dit Max Van Houtte et Kevin Vallée hier à BPM Sports, idéalement, une récolte d’au moins 65 points serait plaisante, mais il y a d’autres aspects sur lesquels Suzuki doit travailler.
Le type de contrat qu’a signé Tage Thompson avec les Sabres nous fait réfléchir à celui de Nick Suzuki. @KevinMVallee et @maxvanhoutte discutent de la prochaine étape dans la progression de Nick Suzuki.⭐️https://t.co/rbONR7WVgi
— BPM Sports (@bpmsportsradio) August 31, 2022
Et à moins d’être Patrice Bergeron, son jeu offensif va en souffrir. Surtout avec une relance défensive qui sera moins bonne cette année en raison des défenseurs en place.
C’est notamment sur la route que le jeune homme devra progresser. Après tout, on a vu que sans le dernier changement de son côté, c’est moins facile pour le joueur de centre.
Ce sont plusieurs aspects qui devront être améliorés, mais ce ne sont pas toujours des aspects faciles à quantifier sur la feuille de pointage.
Est-il réaliste de voir Suzuki progresser dans tous ces aspects-là du jeu ET de mettre plus de points au tableau? Votre réponse vaut la mienne puisque chacun a ses critères pour juger de la progression d’un joueur.
De mon côté, je veux finir l’année en me disant que Suzuki est un joueur « plus difficile à jouer contre » que l’an dernier. Et si ça passe par plus de points, ça passe par plus de points.