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Martin St-Louis a expliqué la façon dont travaille le Canadien avec Kaiden Guhle

Kaiden Guhle, à l’instar de ses jeunes coéquipiers Cole Caufield et Nick Suzuki, est une coqueluche des partisans, des spécialistes et des amateurs des Canadiens de Montréal. Par contre, plusieurs soulèvent le point suivant: Pourquoi ne se retrouve-t-il pas sur la première unité de l’attaque massive du Tricolore?

Lors de son entretien du jour avec les médias, Martin St-Louis s’est prononcé à ce sujet, tout en décortiquant la façon d’opérer du bleu-blanc-rouge pour le développement du jeune brigadier de 20 ans (qui joue déjà en moyenne 20 minutes 37 par rencontre). La méthode simpliste de répondre: Il n’est aucunement question de brûler les étapes avec un poulain de la trempe de Guhle, aussi mature soit-il.

«Je pense que dès le début, on voulait qu’il se concentre sur son jeu à 5 contre 5 et ne pas lui donner trop de responsabilités. Quand t’en as trop, tu n’es pas excellent partout. Tu es dans la moyenne partout. Physiquement, c’est exigeant. Mentalement aussi.» – Martin St-Louis

Si l’on prend un léger pas de recul pour bien analyser cette déclaration de l’ancien numéro 26 et qu’on se met dans la peau d’un enseignant qui veut le mieux pour ses élèves, on adhère pleinement à ce discours.

Donner trop de responsabilités à un défenseur de seulement 20 ans, ça risque de l’essouffler rapidement et l’embourber dans une séquence ardue, insurmontable, menant à une perte totale de confiance. Je pousse la note un tantinet pour bien voir l’image du portrait abstrait dressé par St-Louis, je suis certain que vous saisissez.

Ajoutons un peu de poids aux arguments de St-Louis, concernant le développement de Guhle et son absence de la première unité de l’avantage numérique:

«Depuis le début de l’année, il voit les meilleurs trios et tout. C’est exigeant pour un jeune. Il nous montre qu’on peut lui en donner un peu, de temps en temps, et augmenter ses responsabilités. Avec les blessures, ça accélère les choses un peu. On sait qu’il a de l’offensive, on va voir comment il gère l’avantage numérique.» – St-Louis

Oui, Guhle deviendra le pilier de la défensive de la Flanelle. Il deviendra probablement un quart-arrière pour l’attaque à cinq. Mais avant d’arrivée à cet endroit, des étapes se doivent d’être franchies.

Personnellement, moi aussi j’aimerais qu’on l’essaie rapidement, mais je comprends la lecture de St-Louis dans ce dossier.

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