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Shane Wright est arrivé dans le vestiaire du Canada avec des yeux qui disaient tout

Le regard qu’a lancé Shane Wright aux Canadiens de Montréal lors du dernier repêchage a fait couler beaucoup d’encre, comme c’est le cas au sujet des comparaisons entre Juraj Slafkovsky et lui. Certains ont même questionné son éthique de travail et son attitude afin de justifier un début de carrière ardu avec le Kraken de Seattle.

Par contre, malgré tout ce brouhaha autour de Wright, les paroles que je gobe le plus demeurent celles de Stéphane Julien, l’un des assistants coachs de l’équipe Canada junior des moins de 20 ans. Julien n’a pas tari d’éloges à l’endroit du capitaine de l’équipe canadienne, qui devrait tout fracasser pendant les Fêtes.

Lors de sa chronique via le BPM Sports, pendant le show piloté par Martin Lemay, Julien a calmé les ardeurs des «critiqueux» de Wright. Il les a ramenés poliment à l’ordre en évoquant que le numéro 15 (51 avec le Kraken) était tout le contraire du grenouillage actuel à son égard.

«Jour 1, on a été vraiment surpris de la façon dont il est arrivé au camp d’entraînement. Il avait les yeux d’un leader, un rassembleur avec tout le monde, une bonne attitude. Moi j’ai été vraiment impressionné depuis le début. Shane Wright est tout le contraire de ce qu’on a pu dire sur lui. Il est sur la coche dans tout.» – Stéphane Julien

Julien a souligné vivement que la question n’a même pas été évoquée à savoir qui serait l’élu pour cette lettre de noblesse. C’était naturel de nommer Shane Wright comme capitaine du navire canadien.

Plusieurs évoquent haut et fort que Slaf était le bon choix de Kent Hughes l’été dernier, et je ne remets pas cette pensée en doute. C’est juste qu’en se basant sur un aussi bref échantillon pour qualifier le futur de chacun des deux jeunes, c’est un tantinet malhonnête.

On parle ici de deux gamins de 18 ans qui sont en train d’apprendre à devenir des adultes et des joueurs de hockey professionnel. Chaque être humain et chaque athlète emprunte son propre chemin pour arriver à une destination visée. Dans ce cas-ci, Slaf a une avance avec ses dix points en 27 joutes versus les deux points en huit rencontres pour Wright.

Bref, qui peut réellement prédire, hors de tout doute, que Slaf aura une plus grande carrière que Wright? Si quelqu’un parmi vous sait lire dans l’avenir, dites-moi que j’empocherai des millions à Loto-Québec la semaine prochaine?!?

Laissons simplement couler l’eau. Aimons Slafkovsky, sans dénigrer Wright pour autant, qui est plus tardif au niveau de son adaptation à la LNH.

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