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Marc Bergevin : pas d’entrevue individuelle jusqu’à la résolution de sa situation contractuelle

À travers la LNH, de plus en plus de dirigeants parlent en marge du début des camps d’entraînement. On en apprend beaucoup sur plusieurs dossiers importants chez les équipes données.

Mais à Montréal, ce n’est pas le cas. Marc Bergevin n’a pas jasé depuis qu’on l’a entendu commenter la situation de Jesperi Kotkaniemi il y a deux semaines déjà – et qu’il n’a pas offert de mise à jour sur son contrat à lui. On ne sait pas quand on pourra l’entendre à nouveau.

En fait, on le sait un peu : quand il aura résolu sa situation contractuelle.

Comme le rapporte l’excellent Martin Leclerc dans sa chronique du jour, les journalistes qui sont sur le beat du Canadien ne peuvent pas demander d’entrevue individuelle avec le DG du CH jusqu’au moment où on en saura plus sur sa situation contractuelle.

SI c’est formulé ainsi, ça veut dire qu’au cours des prochains jours, on devrait en savoir un petit peu plus. Après tout, il ne va pas éviter les médias jusqu’en juillet prochain…

Et par se régler, ça ne veut pas dire qu’on va le voir être de retour comme DG. Cela peut mener à son départ ou, par exemple, à une promotion comme président des opérations hockey.

C’est hautement inhabituel dans le monde du sport, mais ce n’est pas impossible. Après tout, Leclerc rapporte qu’au baseball, l’excellent Theo Epstein (que je vois comme prochain président des opérations baseball des Mets ou comme commissaire de la MLB un jour) a bien orchestré sa sortie à Chicago l’an dernier en confiant le club à son dauphin.

Est-ce que Bergevin pourrait faire ça? Possiblement, oui. Des gars comme Martin Lapointe ou Scott Mellanby sont pressentis pour prendre sa place un jour ou l’autre.

Ce que je remarque, c’est que de plus en plus, son contrat fait jaser. Alors qu’on pensait que le CH allait réévaluer le tout dans un an s’il ne voulait pas signer, on a maintenant le sentiment que ça brasse plus que ça. Que ce soit via Renaud Lavoie (qui a parlé de la possibilité d’agir dès maintenant s’il ne voulait pas signer), via Elliotte Friedman (qui soulève le nom de Julien BriseBois à Montréal) ou Martin Leclerc, on sent que tout ne tourne pas rond.

Mais quoi donc? Est-ce que Bergevin demande trop d’argent? Est-ce qu’il ne sait pas s’il veut rester? Qu’est-ce qui accroche?

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