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Loterie du repêchage : le Canadien s’approche du top-4

Le Canadien de Montréal, jusqu’à présent, a un mois de février horrible. Il y a un lien direct à faire entre le fait que le club joue mal et l’absence de Sean Monahan, échangé aux Jets.

Quand il s’est blessé, en 2022, cela a fait mal au Canadien. Le club s’est mis à mal aller et on s’est mis à parler plus intensément de loterie en ville à partir de ce moment-là.

Quand il a été échangé, en 2024, cela a fait mal au Canadien. Le club s’est mis à mal aller… alors jasons de loterie, si vous le voulez bien.

Lors des matchs d’hier, les adversaires du Canadien dans la course au premier choix ont obtenu des points au classement. Les Coyotes ont obtenu un point pendant que les Sabres et les Blue Jackets ont été chercher un beau W de la victoire.

Kent Hughes doit être content.

Marc-Olivier Beaudoin a raison de le souligner : le Canadien est présentement à un point du top-5 puisque les hommes de Martin St-Louis ont 52 points et ceux d’André Tourigny en ont 51.

Même les Blue Jackets de Cayden Primeau, qui ont un match en main sur la Flanelle, ne sont pas complètement hors de portée. Le CH, qui a le deuxième calendrier le plus dur de la LNH d’ici la fin de la saison, a seulement quatre points d’avance sur eux.

Les Ducks (43 points, donc à neuf du CH) sont plus loin, eux… et des équipes comme Chicago ainsi que San Jose (35 points) sont juste vraiment nuls. Kent Hughes ne va pas les rattraper, ceux-là.

Tout ça pour dire que le Canadien pourrait logiquement aspirer, s’il continue de perdre en masse d’ici la fin de la saison, à avoir 9.5 % de chances d’obtenir le premier choix au total.

(Crédit: Tankathon)

Mais c’est plus que ça. Si le club perd des matchs – et s’éloigne au classement – d’ici la fin de la saison et qu’il ne gagne pas la loterie, il repêchera plus haut qu’en gagnant des matchs d’ici la fin de la saison.

On comprend tous le principe.

Ceci étant dit, on s’entend tous pour dire que de «dépasser» les Coyotes et les Blue Jackets, ce ne sera pas simple. Et ce, même s’il leur reste 25 matchs chacun au lieu de 24, comme le Canadien.

Après tout, même si le CH ne l’aura pas facile en fin de saison, c’est la même chose pour Columbus et l’Arizona. Pourquoi? Parce que ce sont de mauvaises équipes de hockey.

Prenons les Coyotes, par exemple.

Demain soir, ils seront au Centre Bell pour y affronter le CH dans le cadre d’un match important pour la loterie, mais ils se pointeront au Temple en marge d’une séquence de 12 revers de suite. 12!

Qu’est-ce qui fait en sorte que les Coyotes sont à 12 revers de suite? Ils ne sont pas bons, certes, mais les controverses autour de l’équipe n’aident en rien non plus.

Adam Ruzicka n’a pas aidé son club, disons.

Et si vous pensez que les joueurs ne s’en font pas avec les rumeurs de déménagement, vous avez tort. Vous aimeriez travailler en ne sachant pas si votre entreprise va vous forcer à déménager du jour au lendemain?

Cela explique un brin ce qui se passe avec les Coyotes et cela explique pourquoi il sera difficile pour le Canadien de bien repêcher. Surtout si Martin St-Louis veut gagner au point d’envoyer Samuel Montembeault devant le filet des siens demain…

Ceci dit, si les hommes de Martin St-Louis continuent de jouer comme ils le font (même s’ils méritent de meilleurs résultats) et de perdre des matchs, les Coyotes se feront souffler dans le cou.

Reste aussi à voir ce que les mauvaises équipes feront à la date limite, qui aura lieu dans une dizaine de jours. Ça aussi, ça peut affecter le classement d’ici la fin de la saison.

Notons que cette semaine, après le match contre les Coyotes à la maison, le Club de Hockey Canadiens s’en ira en Floride pour affronter les Panthers jeudi et le Lightning samedi. Ce sont des équipes coriaces.

Et le mois de mars ne sera pas simple par la suite, notamment en raison d’un voyage dans l’Ouest. Je vous l’avais dit que le club avait le deuxième calendrier le plus difficile de la LNH d’ici la fin de l’année, right?

(Crédit: NHL.com)

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