Le Canadien a jeté son dévolu sur trois gardiens, lors du dernier repêchage. On parle beaucoup de Jacob Fowler – dont l’histoire est assez intéressante et le potentiel tout autant – mais Montréal a quand même sélectionné un gardien québécois, quelques soixante choix plus tard.
Ce dernier est le jeune de 18 ans qui a agi comme réserviste chez les Remparts lors de leur saison historique, en 2022-2023. Quentin Miller, un ancien du Rousseau-Royal dans le M18 AAA, en est présentement à ses premiers pas dans l’organisation montréalaise au camp de développement du CH. C’est évidemment une occasion pour les journalistes d’apprendre à connaître le Québécois.
Et dans le cas de Miller, on savait depuis environ une semaine qu’il sortirait un projet musical sur les plateformes d’écoute à la mi-septembre. C’est maintenant chose faite et les médias ont pu questionner le jeune à ce propos.
Dans un article très intéressant de Guillaume Lefrançois dans La Presse, on en apprend plus sur Q. Miller (son nom d’artiste) qui a publié sur Apple Music et Spotify un projet musical de six extraits s’intitulant «Sounds of my Thoughts».
Miller joue du piano, de la guitare et de la basse. Il estime que sa passion pour la musique l’aide à décrocher, d’ailleurs à l’extérieur de la patinoire. Au lieu de toujours penser au hockey, il est capable de se calmer et de respirer autre chose que du caoutchouc. Belle maturité.
«Il n’y a pas juste le hockey dans la vie.»
Les sages paroles de Stéphane Richer s’appliquent bien à Quentin Miller et William Rousseau. L’un vient de lancer son premier projet musical, l’autre apprend à piloter des avionshttps://t.co/Wn4ZzZwDdv
— Guillaume Lefrançois 🟦🇨🇿 (@glefrancoisLP) September 17, 2023
L’espoir du Canadien compte, au moment d’écrire ces lignes, 62 auditeurs mensuels sur Spotify. Parions que les partisans du Canadien sauteront sur ce projet en essayant de gonfler les chiffres de Miller, ou tout simplement par pure curiosité, ce qui fut notamment mon cas.
Les oeuvres sont 100% instrumentales – le jeune homme mentionne à Lefrançois qu’il chante mal et que c’est une bonne chose qu’il ne chante pas – et elles sont relativement courtes.
It Won’t Be est l’extrait le plus long, à 1:12. Nowadays ne fait que 44 secondes. I Dream of Us, In Colors, Maybe One Day et All in My Head complètent la demi-douzaine de chansons disponibles.
Honnêtement, c’est loin d’être mauvais. Les trois premières oeuvres sont plus smooth, les deux suivantes ont plus de beat et la dernière redevient plus tranquille. Sans parole, cette musique a comme objectif d’être une genre de trame sonore, on imagine, et il n’est pas difficile de visualiser une scène de votre téléroman préféré sur l’un de ces sons.
Pour en apprendre plus sur Miller l’artiste et William Rousseau l’aviateur, je vous invite à lire l’article de Guillaume Lefrançois ici.