Lorsque j’étais plus petit, je rêvais tous les soirs au Canadien… Je me voyais monter sur la tribune lors de la première ronde de 1998. Enfiler cet uniforme demeurait/demeure un rêve, comme plusieurs gamins du passé ou actuel. À cette époque, je n’étais pas conscient de ce qu’était le zoo du Canadien. Une organisation particulière. Avec un cachet, mais de moins en moins luisant lorsque tu vieillis.
En écoutant une séquence audio recueillie sur les ondes du 91.9 Sports, Martin Leclerc a largué une petite bombe, qui confirme que cette concession est « trop ». Juste… « Trop »!
Leclerc, que j’aime bien, a souligné que certains espoirs québécois de premier plan, lors des 5 ou 6 dernières années, lui ont mentionné que le Canadien était trop intense. Les jeunes passent des entrevues avant le repêchage annuel et lorsque ces Québécois rencontrent le Canadien, ils sortent de là assommés.
Ils sont étourdis tellement le Tricolore met l’emphase sur la pression de Montréal (versus les Québécois). Les jeunes du Québec ressortent insultés de ces entrevues-là. Les jeunes joueurs nés ici croient que le Canadien a un « problème » d’avoir des Québécois au sein de l’équipe. Ils ont peur que ceux-ci ne répondent pas convenablement à la pression…
Le cirque et la présence médiatique, c’est vrai que ça peut faire peur pour un joueur élite québécois. Mais en analysant Phil Danault depuis son arrivée, je n’ai décelé aucune peur de cette pression. Il y répond même TRÈS bien. Même chose pour Jonathan Drouin, qui compose excessivement bien avec cela depuis son arrivée.
Souhaitons seulement que ces deux-là fassent tourner les choses…