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Les déboires de Ben Scrivens ont fait le bonheur d’un journaliste de La Presse

La fameuse neutralité journalistique est importante. Quand un ou une journaliste est sur le beat du Canadien, il ne peut pas se réjouir des succès (ou des insuccès) de la formation ; il ou elle doit rester neutre.

Mais il n’en demeure pas moins que les journalistes sont des humains. À force de côtoyer les gars du CH sur une base quotidienne, il y a forcément des liens qui se créent. Sans être des amitiés, c’est l’équivalent d’être des collègues de travail.

Dans cette optique-là, les journalistes de La Presse se sont fait demander une question simple, mais à la fois complexe : de quel athlète avez-vous souhaité l’échec?

Comme on peut se douter, bien des journalistes ont répondu qu’à l’époque où il y avait une heure de tombée pour les textes (en raison du journal papier), les changements soudains de résultat étaient source d’angoisse. Voilà pourquoi, certains soirs, un score intact était souhaité et, forcément, une défaite était souhaitée.

Je peux les comprendre. Pour avoir fait les après-matchs cette année sur DLC, j’ai parfois souhaité que le score reste intact après 59 minutes et 30 secondes de jeu, et ce, peu importe l’équipe en avance.

Mais Richard Labbé a poussé ça encore plus loin. Pour lui, de voir Ben Scrivens l’échapper à Montréal n’a pas été un événement malheureux. Au contraire…

C’est ce qu’il a affirmé dans ce texte de La Presse +.

Selon ce que raconte le journaliste sur le beat du Canadien, Scrivens est débarqué à Montréal avec une attitude méprisable. Il se moquait des journalistes et tout lui était dû.

Voilà pourquoi Labbé s’est mis à lui souhaiter du malheur… sous forme d’une vilaine sortie.

Et c’est précisément ce qui est arrivé lors d’un match face aux Hawks. Le gardien a levé le bras pour signaler un dégagement refusé, mais le jeu ne s’est pas arrêté et le cerbère du CH s’est fait marquer un but sur la séquence.

Et parce que Labbé n’était pas son plus grand fan, il s’est empressé de lui poser la question après le match.

Je n’ai même pas écouté sa réponse tellement je jubilais de tout partout à l’intérieur. – Richard Labbé

Est-ce qu’on peut le blâmer dans les circonstances? Pas vraiment.

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