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Martin Brodeur ne veut pas du poste de DG des Devils (pour l’instant)

Comme on le sait, la situation au New Jersey n’est pas facile. Le DG (Tom Fitzgerald) et l’entraîneur (Alain Nasreddine) ne sont là que sur une base intérimaire et rien n’assure leur retour. La formation n’a pas de matchs à l’horaire pour les six prochains mois (au moins) et l’équipe n’a pas forcément la base de jeunes pour espérer remonter à la surface sous peu.

Bref, les partisans des Devils trouvent le temps long.

Parce que le poste de Fitzgerald n’est pas assuré (même s’il est présentement à la recherche du prochain coach de l’équipe), certains noms circulent. Et parmi eux, on compte celui de Martin Brodeur.

Le nom est logique. Après tout, la légende du monde du hockey est de retour dans l’organisation des Devils après un passage de quelques saisons à Saint-Louis à titre de gardien, d’entraîneur des gardiens, de conseiller spécial et d’adjoint au DG. Chez les Devils depuis deux ans, il a touché à l’aspect business et a aussi tenu un rôle dans les opérations hockey.

Il est donc normal de voir Brodeur comme un candidat de choix. Homme respecté et d’expérience qui a le logo des Devils tatoué sur le coeur, il pourrait, dans le meilleur des cas, devenir un genre de Joe Sakic ou de Steve Yzerman.

Mais cela n’arrivera pas. Pourquoi? Parce que le principal intéressé ne veut pas. Tout simplement.

Parce qu’il sait ce que ça prend pour être DG, il sait qu’il perdrait tous ses temps libres. Et le père de famille d’un petit gars de 10 ans ne veut pas déménager de Saint-Louis, là où sa famille est établie.

Mais il ne ferme pas la porte pour le futur.

Je ne dis pas que je n’occuperai jamais ce rôle un jour, mais en ce moment, j’accorde trop d’importance à mes congés pour m’impliquer encore plus. – Brodeur

Il est normal, après une longue carrière comme la sienne, de vouloir se recalibrer un brin en restant en famille.

Et vous savez quoi? Il faut respecter ça. Le jour où il sera prêt à en faire plus, une porte va sans doute s’ouvrir pour lui. Mais d’ici là, il apprend – à son rythme – les rudiments du métier.

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