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Les Coyotes de l’Arizona semblent bien conscients de leur médiocrité

Suivre les Coyotes de l’Arizona puis écouter les stations de radio populaires du Québec où l’on s’acharne sur la chanson Despacito en boucle se ressemble étrangement : à moment donné, on se lasse d’entendre le même refrain!

Les choses ne semblent pas vouloir s’aligner convenablement dans le désert. L’équipe ne s’est pas frayée un chemin en séries d’après-saisons depuis son passage en finale de l’Ouest en 2012…

Et ça se gâte depuis. Affichant sept points puis deux maigres victoires depuis le début de la saison régulière, les Coyotes ne possèdent pas le moindre ennemi lorsque l’on visite les candidats potentiels au siège de pire formation de la Ligue…

L’état-major de l’Arizona semble bien au courant de sa médiocrité, au point où les forces de ses recruteurs semblent concentrées vers la coqueluche du prochain encan, Rasmus Dahlin.

À ce point-ci, avouer ses torts et la meilleure chose… John Chayka semble s’adapter à la situation de ses troupes au classement et il n’y a aucun problème avec cela!

Le problème actuellement, c’est que le jeune DG a complètement anéanti la reconstruction en bonne et due forme de son organisation, cet été. Bien sûr, le dernier encan ne possédait pas une profondeur incroyable… mais larguer le septième choix au total pour du renfort à court terme était-il logique selon la situation de l’équipe?

Suite à cette transaction, Derek Stepan n’a accumulé que neuf points puis Antti Raanta, laissé à lui-même, a peiné à faire la différence. Pendant ce temps, Lias Andersson, le joueur choisi par les Rangers avec la sélection des Coyotes, semble s’amuser en Suède…

Dieu seul sait s’il sera supérieur à Stepan d’ici quelques années…

En plus de cela, Chayka a choisi de céder Connor Murphy, un jeune défenseur qui tirait bien son épingle du jeu lors de la saison précédente, ainsi que Laurent Dauphin, un espoir décent, afin de mettre la main sur Niklas Hjalmarsson, dont le contrat viendra à échéance en 2019. Maintenant blessé, le Suédois n’affichait pas l’aplomb espéré à la droite d’Olivier Ekman-Larsson, dont l’avenir avec l’équipe demeure extrêmement nébuleux…

Disons que ces défaites laisseraient un goût un peu moins amer au bassin de partisans (s’il y en a réellement un…) si l’équipe possédait une relève plus garnie…

La morale de l’histoire : baser la construction d’une équipe uniquement sur l’utilisation des statistiques avancées ne semble pas raisonnable. Celles-ci demeurent un modèle d’analyse intéressant à greffer à une multitude d’autres facteurs logiques lorsqu’il est temps de prendre des décisions. Ne cherchez pas de midi à quatorze heures la provenance des succès des Maple Leafs de Toronto, qui mise sur de l’expérience (Lou Lamiorello), de l’innovation (Kyle Dubas) ainsi que de l’influence (Brendan Shanahan) afin d’arriver à leurs fins…

Comme dans n’importe quelle équipe de travail, la diversité rapporte!

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