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Les agents libres pourraient demander la majorité de leur salaire vers la fin de l’entente

Imaginez attendre toute sa carrière pour devenir un agent libre de renom. Certains joueurs ont attendu pendant des années pour pouvoir faire monter les enchères parmi les 31 équipes du circuit.

Et du jour au lendemain, la catastrophe : il n’y a plus d’argent dans la LNH. Les équipes ne pourront probablement plus payer les agents libres comme il se doit, ce qui fait en sorte que les gars sont prudents et, à l’image de Marco Scandella, sécurisent une fraction de leur salaire dès qu’ils sont en mesure de le faire.

Soyons honnêtes : parce que les partisans ne se rendront pas dans les arénas pour un petit bout, la LNH perdra beaucoup d’argent. C’est la première (et plus importante) cause du fait que les proprios ne pourront plus consentir d’aussi gros contrats.

Revenons à notre agent libre de l’été (ou de l’automne, rendu là?) 2020. Il voudra aller chercher le plus possible dans les circonstances, mais il sait que personne ne peut lui donner ce qu’il vaut maintenant.

Résultat? Au lieu de demander un contrat où la majorité du cash serait versé au début de l’entente, l’inverse pourrait se produire : sur un contrat à long terme, un agent libre pourrait demander à recevoir la grande majorité de son salaire dans les dernières années de l’entente, question d’aider le proprio, qui est pris à la gorge.

En théorie, c’est une bonne idée et c’est ce qu’on devrait voir. Mais…

Mettons-nous dans la peau d’un propriétaire. Voudra-t-il vraiment octroyer des contrats à long terme s’il pense avoir besoin de quatre, cinq ou six ans pour se remettre pleinement de la crise économique? Il pourrait donc décider d’imiter le basketball et de ne donner que des plus courts contrats.

Et dans un tel scénario, un contrat front-loaded ou back-loaded ne changerait rien : il n’y aurait pas beaucoup d’argent et les contrats seraient plus petits.

Oui, c’est vraiment le pire moment pour devenir agent libre…

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