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TNA : Et si Bergevin avait raison sur le leadership? | Pierre-Édouard Bellemare est surprenant | En rafale

Leadership et expérience : deux intangibles bien réels

Malgré un talent indéniable et une fougue qui surpassait de beaucoup celle de l’adversaire, l’équipe Amérique du Nord a démontré une première faiblesse évidente lors du deuxième match préparatoire face à l’équipe Europe, dimanche soir.

Après avoir profité des largesses du gardien de but Thomas Greiss pour s’emparer d’une avance de 4-1 avec à peine 10 minutes de jeu d’écoulées et un coussin de 5-1 au terme de la première période, les jeunes jambes de l’Amérique du Nord ont perdu leur belle confiance et les rivaux ont remonté le pointage pour se rapprocher à un filet d’écart avec une dizaine de minutes à jouer.

On a alors pu constater de visu que la panique s’était installé dans le camp des jeunes. Il y avait beaucoup d’hésitation dans leur jeu et on réfléchissait trop, on tentait de minimiser les erreurs, et c’est généralement ce qui mène à commettre des revirements. L’équipe Amérique du Nord a tout de même su remporter la rencontre par le pointage de 7-4.

Un fait demeure : les jeunes auront beau posséder toutes les aptitudes possibles, leur manque de vécu et l’absence de vétérans aguerris pourraient bien être leur talon d’Achille. Néanmoins, l’équipe saura tout de même tirer son épingle du jeu dans ce tournoi.

Ce n’est pas sans rappeler la situation à laquelle Marc Bergevin faisait référence dans son bilan de fin de saison. Le directeur général du Tricolore a surtout expliqué la débandade de son équipe en blâmant les blessures (la blessure de Carey Price et de Brendan Gallagher) et le manque de leadership dans le vestiaire. #NoExcuses

Durant la saison morte, Bergevin a surtout tenté d’adresser ce problème en allant chercher des joueurs expérimentés et reconnus pour leur leadership.

Un autre bon exemple, au cours de la dernière décennie, les Oilers d’Edmonton ont connu énormément de difficultés sur la patinoire, échouant à se qualifier pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley à chaque année, malgré une multitude de choix au repêchage avantageux et beaucoup de talent au sein de leur formation (Hall, Draisaitl, McDavid, Nugent-Hopkins, Eberle, Yakupov, etc.).

L’absence de vétérans aguerris de premier plan au sein du premier duo de défenseurs ou des deux premiers trios en attaque a fait mal, alors que les jeunes n’avaient personne vers qui se tourner lorsque les choses se corsent. Et Dieu sait que les choses se sont corsées à répétition à Edmonton.

Les statistiques avancées et les statistiques classiques ne peuvent quantifier ou qualifier cet aspect important du jeu.

Pierre-Édouard Bellemare est surprenant

Lorsque l’ailier Pierre-Edourad Bellemare, des Flyers de Philadelphie, a été ajouté à l’équipe Europe pour le tournoi de la Coupe du monde de hockey 2016, plusieurs personnes se sont questionnées sur ce choix. Bellemare a été préféré à une multitude de joueurs, incluant un certain Lars Eller, au grand dam des fans du joueur Danois. Le joueur de 31 ans, originaire de la France, a profité de sa sélection pour prouver qu’il pouvait tirer son épingle du jeu dans une compétition où le niveau de jeu est incroyable et c’est tout en son honneur.

En rafale
– Dmitry Orlov est incertain quant à son futur avec les Capitals de Washington.

– Être un recruteur professionnel à seulement 25 ans, peu banal!

– Rickard Rackell est encore hospitalisé.

– Passage à vide inquiétant de l’Impact de Montréal avec seulement six parties à jouer avant le début des séries éliminatoires.

– Tout un exploit pour un petit gars de chez-nous!

– Une dernière saison pour un des plus grands receveurs de passe de sa génération.

Lui qui est entré dans un club sélect lors du premier match des siens cette saison.

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