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Le troisième camp sera-t-il le bon pour Charlie Lindgren?

L’alignement du Canadien est congestionné. C’est un fait connu du public, jusqu’à présent. Une panoplie d’excellents joueurs tentent présentement de charmer le groupe d’entraîneurs du club, eux qui entrevoient une place avec l’équipe pour le début de la campagne.

Un problème se présente toutefois. Une équipe de la LNH ne peut compter que 23 joueurs au sein de son club désigné, et le Canadien a présentement 26 joueurs plausibles selon CapFriendly. Sans Shea Weber, on en compte 25, et sans Andrew Shaw, le compte est de 24.

C’est trop. Ce chiffre ne prend même pas en compte Michael McCarron, Hunter Shinkaruk et Charlie Lindgren, qui tenteront aussi de se tailler un poste à Montréal.

Enfin, des décisions difficiles devront être prises par la direction de l’organisation.

Même si la chaise de gardien #2 semble déjà avoir une étiquette au nom d’Antti Niemi, vu la prolongation de contrat qui lui a été accordée cet été, Charlie Lindgren est confiant et compte faire mentir les pronostics. Il entend connaître un bon calendrier préparatoire, afin de réunir une bonne fiche qui ne donnera d’autre choix aux entraîneurs que de lui offrir le rôle de second à Carey Price.

Décidément, la compétition interne jouera un rôle crucial, durant le camp d’entraînement.

Lindgren, qui n’a pas connu ses meilleurs moments en carrière avec le Rocket l’année dernière, a saisi le message : il se doit de travailler fort, dans le meilleur intérêt de ses ambitions. On ne lui fera pas de cadeau.

«Tout ce que je peux contrôler, c’est mon effort et mon attitude. J’ai l’intention de travailler avec ardeur et forcer la main de l’équipe.»

Ailleurs que chez les gardiens, la compétition à l’interne devrait être intéressante. Par contre, la quantité de joueurs ayant réellement la capacité de passer la saison à Montréal pourrait nuire à Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi, qui pourraient se magasiner des essais de 9 matchs avec le grand club, tout dépendant de leur performance.

Il sera très difficile, voire impossible, de leur faire de la place. Seuls Noah Juulsen et Victor Mete, chez les réguliers, sont exempts du ballottage. Leur siège est fort probablement déjà bien ancré dans le sol, en vue du début de la saison.

Des maux de tête sont à l’horizon. C’est inévitable. Comme chaque année, des joueurs causeront la surprise et forceront le Canadien à prendre des décisions extrêmement ardues.

En quelque sorte, il s’agit d’un des charmes du camp.

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