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Le Rocket met fin au contrat d’Émile Poirier (d’un commun accord)

Dans la dernière heure, le Rocket de Laval a annoncé le rappel d’Émile Poirier des Lions de Trois-Rivières. Mais, quelques minutes plus tard…

Le club lavallois, par le biais de son compte Twitter, a mentionné qu’il mettait fin au contrat du Québécois d’un commun accord.

L’expérience de Poirier à Trois-Rivières (et à Laval) n’aura donc pas duré longtemps.

Poirier avait signé, cet été, un contrat à deux volets avec le Rocket. Cela lui a donc permis de revenir à la maison, après avoir disputé deux saisons en Europe, où il est passé par la KHL, la première ligue en Suède et la première ligue Slovaque.

L’ancien choix de première ronde (22e au total) du repêchage de 2013 n’aura jamais été capable de trouver sa niche dans la LNH et a dû évoluer dans la Ligue américaine pendant un certain temps.

Or, après avoir paraphé son entente avec le Rocket cet été, Poirier se disait heureux de pouvoir revenir au Québec afin de jouer devant parents et amis. C’est pour cette raison que j’ai été un brin surpris en voyant cette annonce-là.

Mais, je me disais qu’il se pouvait très bien qu’il ait reçu une offre afin de retourner en Europe. Peut-être que le fait de ne pas avoir percer la formation du Rocket l’a déçu et qu’il souhaite avoir la chance de jouer dans un meilleur calibre que la ECHL.

Et, ça semble être le cas. Jean-François Plante, journaliste au journal Le Droit, a rapporté il y a quelques minutes que le Québécois s’en allait en Allemagne :

Aurait-il quitté pour l’Allemagne, s’il avait été en mesure de se tailler un poste avec le Rocket? C’est une bonne question. Notons qu’il n’avait même pas disputé un seul match avec les Lions cette saison.

Rappelons qu’il y a quelques années, le Québécois a été aux prises avec des problèmes de consommation au niveau de l’alcool. Le fait de le voir recevoir des offres afin de poursuivre sa carrière est une très bonne chose, donc.

Je lui envoie mes meilleurs vœux, ceci dit. En souhaitant que la suite des choses puisse lui sourire, que ce soit en jouant au hockey ou en faisant quoi que ce soit d’autre. Il n’a que 27 ans, après tout.

Prolongation

Notons qu’en débutant l’année à Trois-Rivières, Émile aurait été l’un des deux joueurs des Lions désignés comme vétérans. Le club-école du Rocket aura donc du travail à faire afin de le remplacer. 

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