Le Canadien n’a disputé que deux matchs réguliers, mais il y a déjà matière à s’inquiéter.
Non, la panique n’a pas encore été atteinte sur le meter mais l’inquiétude, oui.
Quelques drapeaux rouges sont déjà visibles à l’oeil nu.
David Savard n’est pas Shea Weber.
Cédric Paquette n’est pas Phillip Danault. Jake Evans non plus.
Mathieu Perreault n’est pas Corey Perry.
Brett Kulak n’est pas Joel Edmundson.
Et Samuel Montembeault, réclamé au ballottage, n’est pas Carey Price.

(Crédit: Twitter/capture d’écran)
Brendan Gallagher et Jeff Petry n’en donnent pas pour 6 – 7 millions $ au Canadien, les unités spéciales n’ont rien de spécial actuellement et plusieurs joueurs qui devraient produire ne produisent tout simplement pas. Quand une équipe essaie de passer d’une équipe défensive à une équipe offensive, ça fait mal.
Mais ce qui m’inquiète énormément depuis le début de la saison, c’est le rendement du premier trio. Ou le non-rendement, devrais-je dire…
Ils affichent aussi (chacun) un différentiel négatif. Au moins, ils totalisent 19 lancers au filet en deux matchs. Ça devrait finir par rentrer, statistiquement parlant…
Chris Wideman et Jonathan Drouin sont les seuls Habs à avoir trouvé le fond du filet en deux rencontres. Ils représentent deux belles histoires… mais ça va en prendre d’autres, des belles histoires buts.
Les gros canons du Canadien sont trop tranquilles actuellement. Tu ne peux pas espérer faire les séries si tes meilleurs joueurs offensifs ne s’inscrivent jamais à la feuille de pointage.
Suzuki, Caufield et Toffoli forment le premier trio de l’équipe. Avec ce privilège-là viennent une responsabilité et une certaine pression. Ils doivent produire.
Ton contrat et ta position dans la formation augmentent ou diminuent la pression que tu as sur les épaules. Si le Canadien souhaite mettre moins de pression sur les épaules de Caufield, Domnique Ducharme doit le remplacer par Brendan Gallagher sur la première unité.