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Le mot se passe à travers la ligue : Juraj Slafkovsky est facile à frapper

Hier soir, Juraj Slafkovsky a (encore) été frappé durement par l’un de ses adversaires.

Cette fois, c’est Shayne Gostisbehere qui s’en est donné à cœur joie. Or, sur la séquence, on voit que Slaf avait la tête haute et que le hit de Gostisbehere était « timé » à la perfection :

Vous savez autant que moi que ce n’est pas la première fois où on voit le premier choix au total du dernier repêchage se faire cogner de la sorte. La différence, toutefois, c’est qu’il s’est relevé directement après la mise en échec et il ne semblait pas du tout ébranlé sur la séquence.

Mais malgré tout, une chance que le défenseur des Coyotes ne fait que 5’11 et qu’il pèse 180 livres. Parce que le contact aurait pu être beaucoup, beaucoup plus sévère qu’il ne l’a été.

Même si Slaf avait la tête haute, il était dans une position défavorable. Et c’est là-dessus qu’il devra travailler.

De passage au Jeff Marek Show (Sportsnet), Elliotte Friedman a commenté la séquence et il y est allé d’un commentaire assez intéressant. Il explique que le mot commence à se passer aux quatre coins de la ligue, voulant que Slafkovsky soit un gars qui est « facile à frapper ».

C’est plate, mais c’est vrai si on tient compte des mises en échec qu’il a reçues depuis le début de la saison.

On sait que c’est un élément du jeu sur lequel Slaf travaille présentement. Il s’est notamment entraîné en solitaire la semaine dernière avec Adam Nicholas avant la pratique régulière de l’équipe et ce dernier l’a encouragé à garder la tête haute en tout moment.

Afin d’éviter de se faire frapper… Mais également afin d’aider sa vision de jeu.

Et, cela avait fonctionné puisqu’au match suivant, Slaf y était allé de toute une pièce de jeu en préparant un but de Josh Anderson.

Juraj Slafkosvky est encore en train de se familiariser avec le jeu de la LNH, et c’est normal. Ça pourrait prendre du temps avant qu’il soit habitué aux standards de la LNH, comme ça pourrait être rapide.

Parce que l’on sait que le développement des joueurs est différent pour chacun d’entre eux.

Ça pourrait prendre deux ans, comme ça pourrait en prendre quatre. N’oublions pas qu’il n’est âgé que de 18 ans…

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