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Le CH est peut-être beaucoup trop physique pour ce qu’il est

Le problème de centre et du manque de papier sablé du Canadien ne datent pas d’hier. Cette semaine, les poulains de Claude Julien se sont frottés au Blues de St.Louis, dite une formation physique et robuste. Le capitaine de cette Sainte-Flanelle, que le Doc Mailloux a qualifiée de grande pleureuse en chef du Canadien la saison dernière, a d’ailleurs indiqué que le CH a beaucoup de difficulté lorsqu’il affronte une équipe comme les Blues.

On parle d’étourdir ce genre d’adversaire avec la vitesse. De les frustrer de cette façon-là. Certes, je comprends tout ça. Par contre, le Canadien s’implique physiquement. Puis contre les Blues, Nicolas Deslauriers a imposé le tempo en distribuant 10 mises en échec, pour permettre au Canadien de remporter cette catégorie 42 à 31. Pas si mal pour une équipe qui se qualifie de rapide et non physique.

Il est l’âme du quatrième trio.

Hormis cette joute, où le Canadien a planté son adversaire au niveau des mises en échec, le Flanelle figure au second rang du circuit pour les placages. 718 mises en échec, ce qui les classe derrière les Oilers, qui en ont 785. Après ça, on ose qualifier le Canadien de « non-physique ». Peut-être que ce n’est pas son identité. Peut-être qu’il se sort de sa game en se concentrant davantage sur les mises en échec que la vitesse. Mais il n’en demeure pas moins que cette équipe s’impose le long des rampes en appliquant un nombre surprenant de mises en échec.

Le réel problème que j’y vois, c’est que ça peut rattraper le Canadien jouer un style qui ne leur appartient peut-être pas. C’est bien beau les mises en échec, mais l’important demeure de remporter les bagarres pour la rondelle. Les Jeff Petry (73), Karl Alzner (59), Shea Weber (56), Paul Byron (51), Charles Hudon (49) et Andrew Shaw (42) maintiendront-ils le rythme?
Les équipes de tête, comme le Lightning et les Preds, ne sont pas axées sur la robustesse et pourtant, ils trônent au sommet de leur conférence respective.

Au final, je ne crois pas que la robustesse devient un aspect de plus en plus important. Et je ne crois pas non plus que le Canadien a les ingrédients pour jouer un style physique, malgré le nombre de mises en échec à son compteur. Sauf que… on ne peut pas dire que cette équipe n’est pas physique, même si les mises en échec sont moins percutantes que celles distribuées par une équipe comme les Kings. Le Canadien n’est pas « fort » physiquement, mais il tente de japper fort en frappant à outrance.

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