Le problème du Rocket se situe à l’attaque

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Pis, ça va bien, le Rocket?

Depuis la mi-novembre, ce groupe ne va vraiment pas dans la direction souhaitée. Son histoire a pourtant bien débuté avec une récolte de trois gains en trois matchs et cette troupe jouait au-dessus de .600 après 15 rencontres. Le monde était emballé. Les gens se présentaient à la Place Bell le sourire au visage. Mais là, les sourires sont moins présents, tout comme les foules.

Les hommes guidés par Lefebvre n’ont que deux gains à leurs dix derniers duels. Pendant cette séquence, ils ont marqué en moyenne 2.3 buts, alors qu’ils frôlaient les quatre buts en moyenne lors des 10 premiers matchs. Ce groupe connait BEAUCOUP de difficulté offensivement puisqu’il a produit deux buts ou moins lors de huit des neuf derniers duels. Les rappels font mal!

C’est simple, ces absences font TRÈS mal à ce groupe!

Le séjour de Daniel Carr avec le Canadien y est certes pour quelque chose. La petite voiture s’amusait comme larrons en foire dans la Ligue américaine avec ses 11 buts en 20 matchs. Nicolas Deslauriers était aussi un rouage important en-bas, tout comme Jakub Jerabek.

Pour relancer l’attaque, c’est rendu que Charlie Lindgren se sacrifie…

Ne vous en faites pas, il réalise encore de petits bijoux devant sa cage…

Le Rocket ne roule pas bien. L’attaque ne marque pas, la défensive n’a plus la même étoffe et Charlie Lindgren, malgré un excellent pourcentage, ne gagne plus.

Parlant de Lindgren, après ses trois semaines folles dans la jungle montréalaise, il a repris sa place dans le vestiaire du Rocket, bien tranquille devant un seul journaliste…

Pendant cette léthargie, le Canadien se porte de mieux en mieux, malgré un revers contre les Blues de St.Louis. Sylvain Lefebvre est privé de bons éléments, ce qui prolonge son séjour (encore) derrière le banc du club-école.