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Le CH doit régler le cas de Marc Bergevin

Si le titre de cet article peut paraître évident, ça ne le rend pas moins vrai pour autant.

Pour obtenir une stabilité, le Canadien se doit de sécuriser la situation contractuelle de Marc Bergevin. Actuellement, les joueurs ne savent pas nécessairement qui est leur homme. L’architecte du club flotte dans une sorte de zone grise quant à son futur – et ça ne bénéficie à absolument personne au sein de l’organisation.

C’est peut-être même ce qui va faire mal au Tricolore cette saison, selon Mathias Brunet.

Lors de son segment du jour au 91.9 Sports, le chroniqueur s’est exprimé sur le sujet. Selon lui, il est inconcevable de laisser les membres de la franchise et les partisans montréalais dans l’incertitude

« Une organisation/une équipe a besoin d’une direction forte, d’un homme qui est en contrôle, et en ce moment, on ne le sait pas. Je ne pense pas que c’est tolérable, et on ne peut pas continuer trop longtemps comme ça. »

Auparavant ouvert à venir discuter avec les médias, comme son emploi l’exige, l’homme de 56 ans commence à glisser dans la mauvaise direction à ce chapitre.

Le meilleur exemple est la signature lucrative de Nick Suzuki, survenue plus tôt cette semaine. Alors que la coutume veut que le directeur-général d’une équipe soit présent pour donner ses commentaires lors de la conférence de presse qui suit l’annonce, Bergevin était introuvable à Brossard.

C’est le genre de chose qui peut pousser certaines personnes à soulever des questions sur ce qui se trame, derrière les rideaux.

Question de rendre le tout un peu plus public, Mathias Brunet a une suggestion. À son avis, Geoff Molson doit à tout le moins faire le point sur la situation de son DG, qui est tout de même à la barre de son club de hockey depuis 2012.

Et ça doit être réalisé à court, maximum moyen terme. Sans quoi, ça va commencer à se faire sentir jusque sur la patinoire.

« Il faut que Geoff Molson sorte et nous dise ce qui va se passer. Parce là, on a un DG qui est clairement entre deux chaises. […] Dans n’importe quelle entreprise, que ton dirigeant soit solide et qu’il ait  l’appui du haut de la chaîne, c’est crucial. »

En accord avec son invité, l’animateur Martin Lemay a fait référence à une chronique qu’il avait signé à la fin de la dernière saison sur le site web de RDS.

Dans son texte, il demande au propriétaire de la concession montréalaise de s’exprimer publiquement et le questionne quant à son absence de la scène publique, alors que son équipe vient pourtant d’atteindre la finale de la Coupe Stanley – et qu’elle a dû gérer des cas éprouvants en Carey Price ou Shea Weber, deux joueurs importants.

C’était au mois de juillet. Nous sommes désormais en octobre, et le dossier n’a pas avancé d’un seul pouce. Que ce soit Bergevin ou Molson, ils se tapissent tous les deux dans l’ombre.

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