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La transaction impliquant Brent Burns démontre que le CH n’aura pas la lune pour Jeff Petry

Plus tôt aujourd’hui, les Hurricanes ont frappé un grand coup en faisant l’acquisition de Brent Burns. Le défenseur barbu viendra remplacer Tony DeAngelo en Caroline, lui qui est encore un très bon défenseur offensif et qui, selon moi, complètera une très bonne première paire aux côtés de l’excellent Jaccob Slavin.

Bref, pour les Hurricanes, ça semble être un bon coup à première vue (d’autant plus que le prix payé n’est pas énorme, nous y reviendrons), et pour les Sharks, c’est une bonne somme d’argent qui sort des livres comptables de l’équipe.

Or, cette transaction-là a aussi un impact important sur un autre dossier important chez le CH : le cas de Jeff Petry.

On le sait : le défenseur aimerait quitter Montréal (en raison de sa situation familiale) pour aller jouer aux États-Unis. Il a demandé une transaction, et même si Kent Hughes tente de l’accommoder, le DG du CH a constamment répété qu’il ne bouclerait une transaction que si elle améliore son équipe.

En gros, il ne veut probablement pas donner des choix ou retenir du salaire simplement pour se débarrasser du défenseur.

Cependant, quand on regarde la transaction qui a fait passer Burns aux Hurricanes plus tôt aujourd’hui, on peut se demander si Hughes finira par avoir une offre à son goût.

Pour échanger Burns, les Sharks ont dû retenir 33 % de son salaire, ce qui fait en sorte qu’il aura un cap hit de 2,64 millions $ par année sur la masse salariale des Sharks jusqu’à la fin de la saison 2024-25. Et il n’enfilera pas l’uniforme de l’équipe durant cette période.

Et en retour, les Sharks ont obtenu Steven Lorentz (un joueur de soutien au mieux), Eetu Makiniemi (un jeune gardien de but) et un choix de troisième ronde.

On ne parle pas d’un retour titanesque.

Certes, la transaction comporte un risque pour les Hurricanes. À 37 ans, Burns pourrait connaître une perte de niveau assez intense et il aura un cap hit de 5,336 millions $ pour les trois prochaines années. Théoriquement, comme la majorité du salaire lui était dû au début du contrat, les Hurricanes ne le paieront pas autant, donc la somme est moindre en termes d’argent réel.

Et comme Tony DeAngelo a signé pour 5 millions $ par année, les Hurricanes gagnent peut-être un brin au change en termes d’argent réel (mais pas nécessairement en termes d’impact sur la masse salariale).

Tout ça me ramène à Petry, qui était lié aux Hurricanes récemment. Comme Burns, son contrat se termine après la saison 2024-25, mais dans son cas, son cap hit est de 6,5 millions $, et en termes d’argent réel. c’est un peu plus, considérant qu’il n’a touché que 5,5 millions $ l’an dernier.

(Crédit: Capture d’écran/CapFriendly)

Ce que tout ça me laisse croire, c’est qu’à moins qu’une équipe soit vraiment désespérée et qu’elle sorte une offre démesurée pour Petry, le retour que le CH pourra obtenir en retour des services du défenseur sera, au mieux, correct.

Et comme les Hurricanes ont acquis Burns, que les Red Wings ont signé Ben Chiarot et que les Stars ont repris les négociations avec John Klingberg, la liste des équipes qui pourraient avoir de l’intérêt pour Petry commence à diminuer.

Certes, Petry n’a que 34 ans (comparativement à 37 pour Burns), mais il n’a inscrit que 27 points l’an dernier alors que Burns en a obtenu 54. Petry est peut-être plus jeune, mais Burns est un meilleur défenseur à l’heure actuelle que Petry.

Ceux qui croient encore que le CH pourra obtenir un choix de première ronde pour Petry peuvent probablement oublier cette idée. Clairement, si le Canadien échange Petry, ce sera contre quelque chose d’assez ordinaire.

Et encore là, il pourrait devoir retenir une partie de son salaire pour y arriver…

Prolongation

Si jamais Petry devait quitter, il laissera tout de même un beau legs à Montréal. Ça va peut-être moins bien par les temps qui courent, mais Petry est sans contredit l’un des bons défenseurs dans l’histoire récente du CH.

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